Description
Le parc zoologique de Paris, anciennement parc zoologique du Bois de Vincenne et couramment appelé zoo de Vincennes, est un parc zoologique français du Muséum national d’histoire naturelle, situé dans le 12e arrondissement de Paris, où il couvre une superficie de 14,5 hectares dans l'est du bois de Vincennes. Conçu en 1934, en complément de la ménagerie du Jardin des plantes, ce zoo a pour vocation l'observation du comportement animal dans un milieu plus adapté. Il est dirigé depuis 2012 par Sophie Ferreira Le Morvan.
Dès son ouverture, il est remarquable pour son grand rocher artificiel haut de 65 mètres, décor emblématique du parc, visible de loin et populairement nommé « le Grand Rocher ». Le zoo a été fermé entre le 30 novembre 2008 et le car devenu vétuste et trop exigu pour ses pensionnaires selon les critères du XXIe siècle. Les travaux de rénovation, commencés le 7 décembre 2011, se sont étalés sur presque deux ans et demi. Les enclos ont été entièrement revus et regroupés en cinq grands milieux naturels (ou biozones). Les travaux ont permis de les mettre aux normes modernes pour le confort des animaux, la sécurité du public et la muséologie, avec une attention accrue pour le respect de l'environnement.
Il présente environ 1 000 mammifères, oiseaux et reptiles de 180 espèces, ainsi que des amphibiens et des invertébrés. Il comporte notamment une serre de 4 000 m2 abritant un milieu équatorial.
Membre permanent de l'Association européenne des zoos et aquariums, il s'engage dans la conservation ex situ en participant à des programmes européens pour les espèces menacées (EEP), dont il en coordonne cinq. Il est également membre de l'Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA).
Avec plus de 900 000 visiteurs par an, il est l'un des cinq parcs zoologiques les plus fréquentés de France.
Histoire
Parc zoologique du Bois de Vincennes (1932-2008)
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Muséum national d'histoire naturelle préconise en 1860 l’utilité d’une annexe de la Ménagerie du Jardin des Plantes pour y étudier le comportement des animaux. Le Jardin d’acclimatation aurait pu être ce lieu, mais selon les termes de la concession, ce sont surtout les animaux « utiles » qui y sont présentés. Or une loi du 7 juillet 1860 accorde au Muséum seize hectares du bois de Vincennes, propriété de la Couronne qui venait d’être cédée à la Ville de Paris. Le Muséum en fait une réserve végétale et animale (semis et élevages) mais le projet de zoo reste lettre morte faute d’argent. Un événement précipite les choses : l’Exposition coloniale de 1931 permet l’ouverture d’un « zoo temporaire » sur ce terrain. Dirigé par Henry Thétard, il fait découvrir dès son ouverture des animaux exotiques à une foule enthousiaste et impatiente de plus de cinq millions de personnes entre le 10 mai et . Une fois l’exposition close, il est décidé d’installer un zoo définitif sur un autre site du bois de Vincennes, à l’emplacement actuel.
Le « Parc zoologique du Bois de Vincennes » est conçu par le géologue Paul Lemoine (directeur du Muséum national d'histoire naturelle de 1932 à 1936) en accord avec la ville de Paris. Celui-ci l'avait conçu dans son esprit bien avant sa nomination en tant que directeur du Muséum en décembre 1931.
Inauguré le 2 juin 1934 par le président de la République, Albert Lebrun, le zoo est construit par Charles Letrosne, architecte des bâtiments civils et des palais nationaux.
Il est construit selon le modèle architectural innovant du zoo de Hambourg de Carl Hagenbeck, un modèle révolutionnaire pour l'époque qui visait à présenter les animaux sans cages, sur des plateaux, dans des fossés et des enrochements de manière à ne pas les séparer du public par des barreaux. Les loges intérieures de nombreux animaux pouvaient aussi être visitées par le public.
Très vite, il connaît un grand succès auprès des Parisiens, qui peuvent y admirer une faune spectaculaire, dans un cadre plus « naturel » que dans les anciennes ménageries telles que celle du Jardin des plantes.
Ses installations lui ont permis d'héberger de nombreux animaux, surtout des grands mammifères. Le zoo a obtenu de grands succès dans la reproduction de l'éléphant d'Asie, de la girafe du Niger et de l'okapi, tous trois menacés d'extinction dans la nature, ainsi que d'une multitude de félins, d'ours, d'antilopes et de cervidés. Il a également présenté des espèces très rares en captivité, telles le kouprey (un spécimen de 1936 à 1940, seul à avoir été élevé en Europe), l'éléphant de mer (un spécimen y a vécu une trentaine d'années), le rhinocéros indien et le panda géant (deux mâles de cette espèce, offerts en 1972 par le Premier ministre chinois Zhou Enlai au Président Georges Pompidou, dans le cadre des relations diplomatiques entre la Chine et la France, y ont vécu). L'un des deux, Li-Li est mort peu de temps après son arrivée, l'autre, Yen-Yen, y a vécu de 1973 à 2000, ce qui représente une des plus longues durées de vie pour cette espèce en captivité.
Toutefois, il n'a jamais présenté beaucoup d'espèces animales de petite taille, faute d'installations adaptées, et ce malgré la construction de quelques volières et l'ouverture d'une maison des lémuriens en 1986, où des groupes de lémuriens nocturnes, souvent rares, évoluaient dans une obscurité artificielle. Cette installation n'a jamais eu d'équivalent en France, et n'en a pas beaucoup ailleurs dans le monde.
À partir des années 1980, les installations du zoo, tels que les enclos et faux rochers constitués de treillis métalliques enduits de béton, qui avaient été conçus dans les années 1930 pour une durée de 50 ans, se sont trouvés dégradées par le vieillissement. Faute d'entretien, ils se sont effrités et sont devenus dangereux. Le Grand Rocher, symbole emblématique du parc, qui domine le bois de Vincennes, a alors été fermé plusieurs années. Conçu à l'origine pour abriter des animaux alpins, il fut surdimensionné pour recevoir deux réservoirs d'eau potable, les loges des mouflons, des escaliers et l'ascenseur le plus rapide d'Europe en 1934 avec une vitesse de 3 mètres à la seconde. En 1993, le Gouvernement débloqua des crédits en urgence pour sa rénovation ; tandis que d'autres installations furent fermées au public au début des années 2000, certains animaux (éléphants, félins, rhinocéros, ours) étant déplacés hors du zoo.
Le zoo de Vincennes voyait alors parallèlement sa fréquentation diminuer depuis la fin du XXe siècle à 300 000 visiteurs en 2005, contre 600 000 en 2004, 800 000 en 2003, 1 000 000 en 1984 et 1 500 000 en 1968.
En 2004, la dégradation des installations est si visible, que des élus se mobilisent. Laurent Lafon, maire de Vincennes et conseiller régional d'Ile-de-France, lance le « Mouvement de soutien populaire en faveur du zoo de Vincennes », une pétition qui recueille des milliers de signatures en vue d'attirer l'attention des ministres sur la nécessité de rénover le zoo, menacé de fermeture pour non-conformité. En septembre 2004, L. Lafon soulève à nouveau la question du devenir de l'établissement, dans une tribune du quotidien Le Monde. En décembre 2004, à l'Assemblée nationale, un député du Val-de-Marne, Patrick Beaudouin, interpelle à ce sujet François d’Aubert, Ministre délégué à la recherche.
Peu après, 500 000 euros sont débloqués en urgence pour les travaux de première nécessité sur les réseaux de gaz et d’électricité et sur le rocher des girafes. En 2005, le Gouvernement consacre un million d’euros à l’accueil des animaux et du public et 1,2 million supplémentaires à la volière des lémuriens et à l’accueil de nouveaux pensionnaires. Cela permet de lancer enfin la rénovation du zoo, qui entraînera sa fermeture en novembre 2008 durant 5 ans et demi.
Le coût global des travaux, qui ont débuté au premier trimestre 2007, était estimé entre 120 et 130 millions d'euros, pour une dépense finale de 167 millions. Ce plan de rénovation a mis l'établissement au niveau d'une « référence mondiale », comme l’affirme Allain Bougrain-Dubourg, président du comité scientifique.
Fermeture (2008-2014)
Les fonds publics manquant, un partenariat public-privé est mis en place pour financer le chantier. Des acteurs privés (principalement Bouygues Construction et la Caisse d’épargne) assurent à 94% le financement (soit 157 millions d'euros), en échange d'un loyer de 15 millions d'euros par an à verser pendant 25 ans, correspondant approximativement au surcroît de recettes généré par l'augmentation des tarifs des entrées. Ce partenariat revient à reverser une partie des recettes du zoo public à des acteurs privés, mais n’affecte pas le statut et les missions des personnels et des chercheurs associés, ni les missions de service public du parc (recherche, protection des espèces).
Par ailleurs, le cabinet d'architecte choisi s'est engagé à lier développement durable et respect de la condition animale, en présentant les animaux dans leurs biotopes. Ainsi, « le visiteur deviendra l'invité de l'animal qu'il rencontrera dans son univers reconstitué ». Le principe du nouveau zoo n'est plus de montrer le plus possible d'animaux, mais de valoriser leur présentation dans leur biotope : européen, guyanais, malgache, africain et patagonien, selon le choix qui fut arrêté, conforme aux origines de la majorité des pensionnaires du zoo.
Les travaux proprement dits ont duré deux ans et demi, les animaux étant déplacés pendant ce temps soit à l'intérieur du périmètre du zoo (girafes), soit dans d'autres établissements du Muséum comme la ménagerie du Jardin des plantes de Paris, le centre d'écologie de Brunoy, le parc zoologique de Clères ou la Réserve zoologique de la Haute-Touche à Obterre, soit encore dans d'autres zoos partenaires (Édimbourg, Dublin, Moscou, Montpellier...).
Les animaux ont été réinstallés au fur et à mesure de l'achèvement des enclos, volières et serre.
Renouveau du parc zoologique de Paris
Le nouveau « Parc zoologique de Paris » ouvre au public le . C'est le seul zoo au monde à avoir été entièrement reconstruit, à l'exception de l'entrée Saint-Mandé désormais fermée, du Grand Rocher, de la volière des vautours et des îlots des primates de la zone Guyane-Madagascar. Le zoo a fêté ses 80 ans le .
Cinq biozones
La nouvelle présentation des animaux est organisée en cinq biozones (Patagonie : 7 espèces sur 16 570 m2, Savane–Sahel : 44 espèces sur 45 215 m2, Europe : 28 espèces sur 10 800 m2, Guyane : 67 espèces sur 12 530 m2, Madagascar : 30 espèces sur 9 655 m2). D'autres biozones, réalisées sous la seule maîtrise d'ouvrage du Muséum, Afrique équatoriale et éventuellement Australie, devraient être développées ultérieurement, en excluant donc seulement l'Asie qui, avec l'Océanie, est déjà présentée de manière complémentaire à la Ménagerie du Jardin des plantes, avec des animaux comme le panda roux ou la panthère des neiges. Le zoo comporte également une serre tropicale de 4 000 m2 et 16 m de haut ainsi qu'une vingtaine de volières, dont la grande volière de 2 000 m2 qui évoque le delta d'un fleuve africain. Il compte 1 000 animaux de 180 espèces, dont 74 d'oiseaux, 42 de mammifères, 21 de reptiles, 17 d'amphibiens, 15 de poissons et 11 d'insectes et d'arachnides. Il est prévu que des drones volent dans le parc et les enclos, en permettant ainsi de visualiser le point de vue de l’animal, et certains animaux seront équipés de colliers-caméra à des fins scientifiques.
Reproduction, conservation et soins
Le Parc zoologique de Paris participe à 44 programmes européens d'élevage représentant un quart des espèces du parc et à 19 registres généalogiques (studbooks) supplémentaires, en particuliers pour les lémuriens, pour lesquels il assure le programme de reproduction de cinq espèces gravement menacées et fait figure de référence mondiale depuis les années 1990. Le muséum mène en effet des actions dans une dizaine de réserves de Madagascar, en particulier la réserve forestière d'Antrema et l'aire protégée de la communauté Sakalava. Il participe également au programme de réintroduction du lamantin en Guadeloupe, dans la baie de Grande Anse en apportant un support scientifique accompagnant les scientifiques locaux, ou à la préservation du patrimoine génétique du puma de Patagonie.
La clinique vétérinaire est une véritable structure hospitalière pour soigner chacun des animaux du zoo et s’adapter à leurs spécificités, notamment de taille. D’une surface de 250 m2, elle contient une zone de soins (chirurgie, imagerie), une zone d’hospitalisation et une zone d’analyse. Le parc comporte cinq cuisines, la principale étant essentiellement occupée par des zones de stockage spécifiques comprenant huit chambres froides pour les viandes, poissons, végétaux et une chambre froide dotée d’un bassin dans lequel sont stockés des bambous pour les lémuriens.
Aménagements
Les nouveaux bâtiments ont été réalisés par l'agence de Bernard Tschumi et l'aménagement paysager par celle de Jacqueline Osty. Au total, après conservation de 797 arbres, soit la moitié, 171 000 plants de 870 espèces, dont 3 800 dans la serre et 2 258 arbres ont été plantés, soit une augmentation de 40 % de la surface végétalisée, qui atteindra sa pleine maturité dans quelques années. Le cheminement continu de 4,2 km est ponctué de cartels et panneaux explicatifs et de points de rencontres animés par des médiateurs, pendant environ 15 min, lors des séances de nourrissage des animaux, notamment des grands carnivores. Des kiosques d’exploration, structures légères végétalisées et semi-ouvertes, situés à la sortie de chaque biozone offrent des contenus complémentaires sur le quotidien du zoo et ses actions de recherche et de conservation à l'aide d'écrans vidéo muraux, de tables tactiles et de supports d'information et sont complétés par 4 salles pédagogiques équipées de tableaux interactifs, qui permettent d’accueillir des groupes scolaires ou associatifs pour des activités ludo-éducatives, qui sensibilisent le public sur le respect de l'environnement, la biologie des espèces et la protection de la biodiversité. Le parcours s'achève à son point de départ par une librairie-boutique. On trouve aussi des consignes, un service de prêt de fauteuils roulants et de poussettes, ainsi qu'une salle de 100 places pour séminaires et conférences. Le parc est doté de deux restaurants, l’un situé dans le bâtiment d’entrée, l’autre dans le bâtiment avec terrasse donnant sur la plaine Sahel-Soudan et le Grand Rocher. Quatre kiosques de restauration rapide et des points de restauration ambulante sont également répartis sur le parcours, ainsi qu'une aire de pique-nique.
Tarifs et affluence
Pour rembourser les travaux (167 millions d’euros dont 10 du Muséum, 30 de l’État et 127 d’une société privée qu’il faut rembourser à tempérament sur 25 ans), les tarifs ont presque quadruplé par rapport à ceux de l'ancien zoo. En 2014, pour la réouverture, le ticket d'entrée plein tarif passe de 6 à 22 euros, ce qui correspond à la moyenne haute des zoos européens (31 € au zoo de Londres, 26 € au ZooParc de Beauval), et le passe annuel coûte 40 € pour les 3-11 ans, 55 € pour les 12-25 ans et 65 € pour les adultes. En 2015 et 2016, ce tarif n'a pas évolué.
Le week-end de réouverture du zoo du 12 avril 2014 connait un fort succès de curiosité avec une affluence de 25 000 visiteurs ; alors que 150 000 billets avaient été pré-vendus en ligne. Certains visiteurs sont alors déçus de trouver quelques enclos vides (sur les 180 espèces, le rhinocéros blanc, les pumas, les guanacos et des reptiles n'étaient pas encore présents, et d'autres animaux, présents mais pas encore familiarisés avec leur nouveau territoire, étaient restés cachés, comme les otaries à crinières). Thomas Grenon, le directeur du Muséum, a précisé que certains grands animaux emblématiques comme l’éléphant, l’ours, les tigres et les grands primates ne sont pas encore présentés, faute de pouvoir leur assurer un espace qui correspond à leurs besoins respectifs. C’est la même politique que celle déjà appliquée à la Ménagerie du Jardin des plantes. La directrice du zoo, Sophie Ferreira Le Morvan, affirme que le parc, qui compte plus de 90 % des espèces à l’ouverture, devrait pouvoir être complet pour la fin 2014. Le nouveau Parc prévoit d’évoluer pour attirer quelque deux millions de visiteurs au total au cours de la première année, puis 1,4 million en année de croisière contre 800 000 à un million quelques années avant sa fermeture. Pour relever ce défi, le parc diffuse largement dans le public les notions de bien-être animal et de biome, qui ont présidé à sa rénovation, notions également en œuvre dans certains zoos du monde et de France qui privilégient les vastes enclos, comme la Réserve zoologique de la Haute-Touche créée dès 1958 par le muséum sur 500 hectares. Il est également ouvert en nocturne un jour par semaine en juin et juillet. Le parc a accueilli son millionième visiteur en cinq mois, son 1,5 millionième en huit mois et 1 541 218 visiteurs en 2014. Mais la fréquentation s’avère très inférieure aux prévisions. En 2015, le parc accueille seulement 900 000 visiteurs alors que 1,7 millions étaient nécessaires pour assurer l’équilibre financier selon le budget prévisionnel.
Mise en cause par la Cour des comptes
Dans son rapport annuel 2017, la Cour des comptes s’est intéressée au Muséum national d’histoire naturelle et a fait état d’une "situation financière alarmante", notamment du fait de "choix stratégiques imprudents". Le montage financier de la rénovation du Parc zoologique de Paris est citée comme l’une des causes de cette situation. Le coût du remboursement des 127 millions d’euros avancés par une société privée s’élève pour le Muséum à 20 millions d’euros par an, alors que les recettes de fonctionnement sont évaluées (sur la base de la fréquentation 2015) à seulement 12,6 millions annuels, soit un déficit structurel de 7,4 millions d’euros par an.
Les sages de la rue Cambon ont indiqué que la raison principale de ce déficit tenait à la très faible fréquentation au regard des prévisions retenues lors de la préparation du partenariat public-privé (912 000 visiteurs au lieu de 1,7 millions en 2015). Il est précisé que les hypothèses de fréquentation surestimées avaient été retenues du fait de "la volonté de présenter un niveau de recettes suffisant pour équilibrer le montage financier".
De plus, la fréquentation du parc a pâti d’un mauvais bouche-à-oreille à l’ouverture. Celle-ci a en effet été trop précoce compte-tenu des retards du chantier, d’où une déception chez les visiteurs, tous les animaux n’étant pas arrivés et les problèmes de visibilité des animaux dans les enclos n’ayant pas été anticipés malgré les doutes exprimés par les salariés. Bien que ces problèmes aient été résolus depuis, cette mauvaise réputation initiale a constitué un "handicap difficile à surmonter par la suite".
D’après la Cour, les visiteurs ont également le sentiment d’un tarif d’entrée trop élevé compte-tenu de l’offre proposée. En effet, afin de privilégier le bien-être animal, le parc a fait le choix de renoncer à certaines espèces animales emblématiques nécessitant de larges espaces (éléphants, tigres...).
Enfin, la Cour des comptes cite les attentats de 2015 comme une autre cause possible de la faible fréquentation cette année-là, notamment celle des groupes scolaires.
Conservation
En tant que membre de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), le zoo est coordinateur de cinq programmes européens pour les espèces menacées (EEP) ː grand hapalémur (en danger critique d'extinction), vari à ceinture (en danger critique d'extinction), propithèque couronné (en danger), babouin de Guinée (quasi-menacée) et loutre d'Europe (quasi-menacée).
Il est également membre de l'Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA).
Conservation
En tant que membre de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), le zoo est coordinateur de cinq programmes européens pour les espèces menacées (EEP) ː grand hapalémur (en danger critique d'extinction), vari à ceinture (en danger critique d'extinction), propithèque couronné (en danger), babouin de Guinée (quasi-menacée) et loutre d'Europe (quasi-menacée).
Il est également membre de l'Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA).
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_zoologique_de_Paris
Adresse
Paris
France
Lat: 48.833244324 - Lng: 2.414263487