Saint-Nizier-Moucherotte

Description

Saint-Nizier-du-Moucherotte est une commune française située, géographiquement dans le massif du Vercors, administrativement dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.

La commune est située dans une zone de moyenne montagne en bordure du massif du Vercors septentrional et isérois, et a adhéré, en 2000, date de sa création, à la Communauté de communes du massif du Vercors dont le siège est situé à Villard-de-Lans. Ce secteur du massif est également connu sous le vocable des « Quatre-Montagnes » . C'est la zone du massif la plus développée économiquement et démographiquement. Saint-Nizier est desservie par une route utilisée par une ligne régulière d'autocars qui la relie à la vallée de l'Isère et aux grandes métropoles de la région Grenoble, dont l'agglomération est très proche.

Sa population qui a dépassé le millier d'habitants en 2008 continue une croissance régulière du fait de sa proximité avec la métropole grenobloise, le cadre montagneux et encore très rural ayant attiré de nombreux actifs qui se rendent quotidiennement dans la vallée.

Le territoire de Saint-Nizier-du-Moucherotte est une des principales entrées routières du Parc naturel régional du Vercors et sa traversée depuis son côté oriental, en provenance de la vallée de l'Isère, permet de découvrir un des plus beaux sites de ce parc avec le Moucherotte et les rochers des Trois Pucelles qui dominent directement le bourg central, sa mairie et son église.

Géographie

Localisation

Saint-Nizier-du-Moucherotte appartient au massif et au parc naturel régional du Vercors dans les Préalpes françaises, elles-mêmes situées dans le Sud-Est de la France.

Le bourg (Mairie) est situé à exactement 5 km de Fontaine, bureau centralisateur du canton, 8 km de Grenoble, préfecture de l'Isère, 120 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi qu'à environ 590 km de Paris.

Description

Le territoire de Saint-Nizier-du-Moucherotte est situé dans le massif du Vercors et appartient entièrement à la zone du parc naturel régional du Vercors.

Ce territoire s'aligne en sa totalité, dans un axe nord-sud, sur les limites orientales des falaises du Massif du Vercors qui dominent la vallée du Drac et sa confluence de cette rivière et l'Isère, formant ce qu'on dénomme, habituellement, la « cuvette grenobloise », celle-ci étant également délimitée par le massif de la Chartreuse et le massif de Belledonne dont les sommets souvent enneigés sont visibles de la plus grande partie du territoire de Saint-Nizier.

L'habitat reste assez dispersé le long de cette ligne de crêtes et se présente sous la forme de villas disséminés dans un milieu encore très rural. Il y a très peu d'immeubles sur ce territoire et la plupart d'entre eux, de taille modeste, sont situés à proximité où à l'intérieur du bourg central.

Il s'agit d'un village de moyenne montagne, situé à mi-chemin de la route qui relie Grenoble, préfecture de l'Isère à Villard-de-Lans, siège de la Communauté de communes du massif du Vercors et ancien chef-lieu de canton. Situé au nord-est du « Pays des Quatre-Montagnes », également dénommé « Val de Lans », le territoire communal se limite :

  • au sud par les gorges du Bruyant, affluent du Furon ;
  • à l’ouest par la crête rocheuse qui domine les gorges du Furon ;
  • à l’est par la Haute crête du Moucherotte
  • au nord par le rebord d'un plateau légèrement incliné, face à la plaine de Grenoble

Géologie et relief

Situé aux limites orientales de la commune, le sommet du Moucherotte domine directement le plateau de Saint-Nizier qui constitue, lui-même, la bordure nord-est du val-de-Lans et où on peut découvrir les molasses du Miocène. La crête de cette montagne qui domine également l'agglomération grenobloise est découpée transversalement, ce qui permet de constater que la carapace urgonienne décrit une charnière monoclinale dite « en genou », déversée sur son côté par du Sénonien dans ce qui peut se dénommer un anticlinal.

En pied du versant occidental de cette montagne on peut constater, sur les pentes boisées, le tracé du chevauchement du Moucherotte qui superpose aux molasses miocènes du plateau de Lans, les calcaires à silex du Sénonien de la retombée ouest de l'anticlinal du Moucherotte.

Le bourg de Saint-Nizier et la zone traversée par la route départementale en direction de Seyssinet-Pariset correspond à une zone de diffluence glaciaire qui se définit comme une langue du grand glacier würmien qui reposait sur une grande partie des Alpes du Nord et la vallée de l'Isère à l'époque de cette glaciation.

Sites géologiques remarquables

Les « bancs stratigraphiques verticaux des "Trois Pucelles" et station froide de Seyssinet » sont un site géologique remarquable de 9,27 hectares. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».

Voies de communications

La commune est uniquement desservie par la route départementale 106 qui relie Méaudre à Seyssins.

Modes de transport

L'ancien tramway

La ligne de tramway de Grenoble à Villard-de-Lans fut un tramway français suburbain qui roula entre 1911 et 1949. Cette petite ligne locale relia donc, durant presque 40 ans, la vallée grenobloise aux plateaux du Vercors et servit notamment aux paysans locaux d'apporter une partie de leurs production dans la vallée mais également trouvers les produits qui leur manquaient. Cinq gares (Seyssins, Seyssinet-Pariset, La tour sans venin - Saint-Nizier et Lans) en plus des terminus et des multiples autres haltes permettent l’accueil des voyageurs.

Les voies, les gares et le matériel roulant appartenaient au département de l’Isère, mais la ligne fut exploitée par la Société grenobloise de tramways électriques (SGTE), qui exploite par ailleurs le tramway grenoblois.

Peu avant la Seconde guerre mondiale et pour faire face à des déficits d'exploitation chroniques, le Conseil général décida en 1938 de fermer la section rurale allant de Saint-Nizier/Lans/Villard-de-Lans, permettant encore au village d'être en lien directe avec la vallée, une correspondance bus étant assurée par les cars Huillier jusqu'à Villard-de-Lans.

La ligne est définitivement fermée le 1er avril 1949 et les autocars prennent le relais de cette ligne de tramway.

Transport routier

En 2016, une ligne quotidienne d'autocars du réseau Transisère dessert le territoire Saint-Nizier du Moucherotte. L'arrêt principal est situé dans le bourg. Cette ligne va de Lans-en-Vercors à Grenoble et réalise deux à quatre allers-retours.

Le temps de liaison est comparable à celui d'un véhicule classique pour un même trajet, le nombre d'arrêt (non obligatoire, sauf à Lans, étant limité). Le réseau interurbain de l'Isère qui appartient au Conseil départemental de l'Isère est largement à la charge de la collectivité.

Transport ferroviaire

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Grenoble, située à environ 21 km de la commune.

Transport aérien

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère, situé à environ 61 km. Il existe depuis la commune une liaison routière par autocar pour cet aéroport Transisère mais en transitant par la gare routière de Grenoble.

Toponymie

La commune prend son double nom :

  • d'un personnage historique, celui de Nizier de Lyon, évêque de Lyon du VIe siècle (° 513 - † ) qui joua un grand rôle au niveau de l'église catholique à cette époque. Le village évoque donc son nom par le concours de sa canonisation par l'église et donc celui d'un saint chrétien, fêté le 2 avril.
  • et d'un lieu géographique, celui du Moucherotte, le sommet le plus oriental du Vercors et dont l'étymologie se baserait sur le terme pré-latin *musk- « roche » avec double suffixe -ar-otta (ou -ar-ola pour la Moucherolle), tombés dans l'attraction du latin musca « mouche », pour expliquer le traitement phonétique irrégulier

Histoire

Préhistoire

Selon l'encyclopédie intitulée, « Histoire des communes de l'Isère »", les vestiges les plus anciens de présence humaine découverts dans le val de Lans et le secteur des « Quatre-montagnes » remontent à l'épisode interglaciaire Riss-Würm (soit entre 120 000 et 80 000 ans avant notre ère) et et exploitent les affleurements siliceux du val de Lans..

Antiquité

Durant l'antiquité, un peuple gaulois, très certainement d'origine celtique, les vertamocores, dépendant du peuple des voconces, s'installe dans les secteurs les plus accessibles du massif du Vercors.

C'est en se référant au nom de ce peuple que les géographes modernes (dont Raoul Blanchard) attribueront, plus tard, le nom de Vercors à l'ensemble de la région montagneuse qui entoure Villard-de-Lans et son canton, alors que ce nom était, à l'origine, limité au secteur drômois de La Chapelle-en-Vercors et de Saint-Agnan-en-Vercors. Le secteur des « Quatre montagnes », terme d'origine médiéval et conservé (généralement dans un but touristique) jusqu'à ce jour, correspond exactement au territoire de l'ancien canton de Villard-de-Lans, disparu en 2015.

Bien que situé à la limite du territoire des Allobroges, la tribu des vertacomores ne semble, cependant, n'avoir jamais été dépendant, voire soumis à cette grande tribu gauloise dont le domaine a toujours été situé au-delà de l'Isère.

Aucune trace d'une installation durable de ces peuples gaulois ne semble avoir été découverte par les archéologues, jusqu'à présent dans le secteur proprement dit des « Quatre montagnes » dont celui de Saint-Nizier. En ce qui concerne la présence romaine et gallo-romaine, il est archéologiquement attesté que des sites romains furent assez nombreux en périphérie du Vercors et sur les hauts plateaux, mais sans laisser, là non plus, de traces importantes, ni même visibles à Saint-Nizier ni même sur cette partie du plateau, à l'exception notable de quelques tuiles romaines (tegulae) découvertes sur le site de la grotte Vallier .

Moyen Âge et Renaissance

Selon le site de la mairie, l’existence de la paroisse, en tant que simple hameau, remonte au XIe siècle comme peut en témoigner le clocher médiéval de la chapelle de montagne devenue église du village dédié à Saint-Nizier de Lyon et présentant des pignons protégés de lauzes à l'instar de nombreuses maisons et fermes anciennes du Vercors septentrional.

Des vestiges médiévales de la maison forte de la Tour de Gravelle subsistent encore.

Époque contemporaine

Naissance de la commune

À l’origine, la petite commune de Pariset se composait de trois parties bien distinctes mais reliées par un tramway : Seyssinet, Pariset et Saint-Nizier. Ces « bourgs » étant très éloignés les uns des autres, et les métiers très divergents, le conseil municipal étudia le projet de division de cette grande commune en deux nouvelles.

En 1926, le projet est adopté à la majorité, deux communes doivent voir le jour : Seyssinet et Pariset-Saint-Nizier mais à la suite d’une nouvelle enquête, les nouveaux conseils municipaux remarquent que Pariset désire être rattachée à Seyssinet. Pour finir, c'est la loi no 1689 du qui l'a créée par séparation de la commune de Pariset, qui devient Seyssinet-Pariset, loi promulguée le 4 avril.

La Seconde Guerre mondiale et la Résistance

Saint-Nizier-du-Moucherotte a abrité l'un des maquis du Vercors, au pied du Moucherotte. C'est bien en évidence, dominant Grenoble où étaient postées les troupes allemandes, qu'un immense drapeau fut planté, en signe de provocation pour affirmer l'indépendance de la zone libre. La commune possède désormais un mémorial à la mémoire des évènements de juin et surtout juillet 1944. Jean Prévost guidait les troupes de résistants dans le Vercors contre les Allemands. Celui-ci repose actuellement au Mémorial dressé en l'honneur des partisans de la liberté.

Le village a reçu en automne 1945 la médaille de la Résistance ; il est l'une des 17 communes de France qui furent ainsi distinguées (cf. Collectivité territoriale décorée de la médaille de la Résistance). Saint-Nizier est également décoré avec l'étoile de bronze de la Croix de guerre 1939-1945, le 11 novembre 1948.

Les Trente glorieuses

De 1950 à 1970, le village était l’un des lieux privilégiés des Grenoblois venus trouver s'y ressourcer le dimanche, mais aussi un haut lieu de la jet-set de l’époque.

Les équipements alors présents sur la commune, donnant accès à un panorama somptueux, étaient l’une des causes de la grande popularité du village. Il y eut jusqu’à la fin des années 1940 le tramway, nommé GVL (Grenoble - Villard-de-Lans), qui permettait un accès direct depuis la capitale des Alpes. Celui-ci fut démonté en 1950.

Ce qui attirait le plus de monde était sans doute le magnifique promontoire du Moucherotte, dominant l’agglomération de ses 1 901 m. À la fin des années 1950, M. Jean Zucchetta réalisa son rêve, celui de construire un hôtel au sommet du Moucherotte, qui serait desservi par un « téléférique »… avec un « f » comme « féérique ». L'appareil en question est finalement une télécabine, une des premières de France, et un des rares exemplaires produits par la société Applevage.

Le est inaugurée la remontée mécanique, l’hôtel « l’Ermitage » ouvre ses portes en 1959. La télécabine et l'hôtel ont ensuite été abandonnés et sont tombés en ruine. Une récente opération de nettoyage du sommet du Moucherotte a rendu ce site à la nature.

Saint-Nizier avait aussi une station de ski (1 téléphérique « téléférique » et 5 téléskis). À ce jour, seul un téléski débutants reste exploité en centre village.

Les Jeux Olympiques d'hiver de 1968

Les Jeux olympiques d'hiver de 1968, dont le site principal (et le village olympique) fut fixé à Grenoble, seront, dès le début, organisé et voulu par le général de Gaulle.

À l'instar de la commune voisine d'Autrans qui accueillera les épreuves olympiques de ski nordique et de biathlon, la commune de Saint-Nizier accueillera, à son tour, les épreuves de saut (grand tremplin) à ski des Jeux olympiques d'hiver de 1968 de Grenoble. Cette épreuve s'est déroulé le 18 février 1968 sur le tremplin du Dauphiné installé au-dessus du bourg, au pied des Trois Pucelles. L'épreuve a été remporté par le soviétique Vladimir Belooussov, qui réalise le meilleur saut à 101,5 m.

Malgré des tentatives de réhabilitation, le Le tremplin s'est écroulé en grande partie et les gravas de béton ont été évacués quelques années plus tard. le site est actuellement en état d'abandon. Cependant, depuis 2003 le tremplin olympique est labellisé « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.

En 2014, la commune comptait 1 109 habitants, en augmentation de 11,12 % par rapport à 2009 (Isère : 3,74 % , France hors Mayotte : 2,49 %)

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,8 % contre 48,4 % au niveau national et 49,2 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 50,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,3 %, 15 à 29 ans = 12,5 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 24,4 %, plus de 60 ans = 13,6 %) ;
  • 49,2 % de femmes (0 à 14 ans = 23,1 %, 15 à 29 ans = 14,1 %, 30 à 44 ans = 27,6 %, 45 à 59 ans = 22,1 %, plus de 60 ans = 13,1 %).

Enseignement

La commune possède une école primaire publique.

Équipements sportifs

  • Station de ski « Saint-Nizier-du-Moucherotte

Économie

Le secteur touristique et les loisirs

L'office de tourisme

L'équipement touristique

Les sentiers de randonnées

Le territoire communal est traversé par :

  • le sentier de grande randonnée 9 ;
  • le sentier de grande randonnée 91 ;
  • le sentier de grande randonnée de pays : Tour des Quatre Montagnes.

Culture locale et Patrimoine

Monuments et bâtiments notables

L'église Saint-Nizier

Ancienne chapelle du hameau, l'église romane a été cité au XIe siècle et reconstruite au XIIe siècle. L'édifice est légèrement situé en amont du bourg, non loin du chemin du Belvédère.

Ce modeste bâtiment religieux catholique encore en usage en 2016, a gardé de cette époque le clocher-porche et le chœur à chevet plat. La période révolutionnaire ayant entraîné des dommages sérieux à l'édifice, celui fut reconstruit en grande partie en 1830 en conservant l'aspect originel (largeur des murs) mais en altérant le style original de l'église (partiellement repris en 1887).

Le décor intérieur date des années 1960 et le chemin de croix réalisé par le père Combet en 1964 est constitué en ceps de vigne et des branches d'érable sycomore.

Le Mémorial et la nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte

Le mémorial de Saint-Nizier-du-Moucherotte est un site national historique qui se situe à l'entrée de la route de Charvet, à environ 1 km du centre du village en direction de Seyssins.

Ce monument a été édifié pour accueillir les dépouilles et commémorer les résistants civils et les quelques militaires morts lors de la Seconde Guerre mondiale. Cet espace se situe sur le lieu même des combats qui se déroulèrent, entre le 13 et le de ce qui fut la bataille du Vercors.

La nécropole Nationale rassemble les corps et la mémoire de 98 résistants, notamment de l'écrivain Jean Prévost (capitaine Goderville), d'Eugène Chavant (Clément) et de François Huet (Hervieux).

Autres lieux

trois lieux de la communes sont à signaler :

  • L'émetteur de Saint-Nizier-du-Moucherotte, est un émetteur d'ondes moyennes. Il émet le programme de France Info sur 1 404 kHz avec une puissance de 20 kW. Il utilise comme antenne un pylône isolé de la terre d'une hauteur de 109 m.
  • Le tremplin olympique se situe juste en dessous des Trois Pucelles. Il a été utilisé pendant les J.O. d'hiver de 1968 pour les épreuves de ski combiné. Il mesure 90 m. Il est actuellement abandonné et écroulé, les gravas ayant été retiré.
  • La maison forte de la Tour de Gravelle, rares vestiges.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Nizier-du-Moucherotte

 

 

Adresse


Saint-Nizier-du-Moucherotte
France

Lat: 45.169685364 - Lng: 5.629262924