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Culture / Religion

Le 21 octobre 2016, la population est estimée à 4 725 487 habitants.

Lors du recensement de 2006, tenu le 7 mars, Statistics New Zealand a trouvé 4 186 900 personnes habitant la Nouvelle-Zélande, dont 2 049 500 hommes et 2 137 400 femmes. En décembre 2007, la population du pays augmentait d'une personne toutes les 10 minutes et 23 secondes : une naissance toutes les 8 minutes et 49 secondes, un décès toutes les 19 minutes et 35 secondes, et un immigrant toutes les 29 minutes et 26 secondes.

Environ 78 % de la population dit s'être identifié avec des groupes ethniques européens ; ils sont collectivement appelés Pakeha. Le terme se réfère aux Néo-Zélandais d'origine européenne, quoique des Maori l'emploient à propos de tous les non-Maori.

La plupart des Néo-Zélandais d'origine européenne ont des ancêtres britanniques ou irlandais, mais il y a eu une immigration importante des Pays-Bas, de Dalmatie, de l'Italie et de l'Allemagne, ainsi qu'une immigration européenne indirecte par l'Australie, l'Afrique du Sud, et l'Amérique du Nord. Selon les prévisions du recensement de 2001, en 2021 les enfants d'origine européenne compteront pour 63 % de la population mineure, comparé avec 74 % en 2001.

Les Maori forment l'ethnie non-européenne la plus importante, soit 14,6 % de la population lors du recensement de 2006. Les personnes peuvent s'identifier avec plus d'un groupe ethnique sur les recensements nationaux ; 53 % des Maori s'identifièrent comme uniquement d'origine maori.

Les personnes revendiquant des origines asiatiques forment 9,2 % de la population en 2006, une augmentation considérable depuis 2001, où ils étaient 6,6 %. En outre, 6,9 % de la population dit avoir des origines polynésiennes non-maori, mélanésiennes ou micronésiennes, une augmentation de 0,4 % depuis 2001.

Les politiques d'immigration de la Nouvelle-Zélande sont relativement souples et accueillantes ; le gouvernement s'est engagé à augmenter la population d'un pour cent par an. Vingt-trois pour cent de la population est née à l'étranger, soit 879 543 personnes lors du recensement de 2006. En 2004-2005, le service d'immigration du pays comptait accueillir 45 000 personnes, soit 1,5 % de la population. En première place des régions dont sont originaires les immigrants on trouve, ex æquo, l'Irlande/le Royaume-Uni et l'Asie, tous les deux à 28,6 % des immigrants. Des Asiatiques, les Chinois sont les plus nombreux.

Une observation souvent faite sur la nature démographique de Nouvelle-Zélande est que le nombre des Néo-Zélandais est surpassé par le nombre de moutons. Vrai depuis le début de la colonisation, l'écart entre la population humaine et ovine est néanmoins passé de 20 à 6 moutons par personne.

Religion

D'après le recensement de 2013, le christianisme est la religion la plus répandue en Nouvelle-Zélande avec 43,5 % de la population. Dans le même temps, 38,6 % des habitants se déclarent sans religion.

Les principales subdivisions chrétiennes sont l'anglicanisme, le catholicisme, le presbytérianisme et le méthodisme ; on trouve également des personnes se reconnaissant dans les églises pentecôtiste, baptiste, ou mormone. Le mouvement chrétien Ratana trouve des fidèles parmi les Maori. Parmi les religions non-chrétiennes les plus répandues, on trouve l'hindouisme, le bouddhisme et l'islam.

Les anglicans sont représentés par l'Église anglicane d'Aotearoa, de Nouvelle-Zélande et de Polynésie. Les catholiques pour leurs parts sont encadrés par l'Église catholique à Aotearoa, Nouvelle-Zélande.

La religion ne joue toutefois pas un rôle important dans la politique : les partis ouvertement chrétiens (dont Christian Heritage et Destiny) sont peu populaires. Les opinions religieuses des dirigeants politiques, quoique généralement connues, sont considérées comme étant de nature privée.

Culture

Une grande part de la culture contemporaine néo-zélandaise a des racines britanniques, mais cette culture « kiwi » a également vu des apports des cultures américaine, australienne et maori, avec d'autres cultures européennes et asiatiques et polynésiennes non-maori. De grandes fêtes sont tenues chaque année à Auckland et Wellington pour fêter Divali et le Nouvel an chinois, ainsi que le plus grand festival polynésien du monde, Pasifika. Les liens culturels entre la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni et l'Irlande sont maintenus par une langue commune et une migration constante entre ces pays, particulièrement en ce qui concerne les étudiants néo-zélandais passant une année à l'étranger lors de leurs études universitaires. La musique et la cuisine de la Nouvelle-Zélande sont similaires à celles du Royaume-Uni et des États-Unis, quoiqu'avec des détails spécifiques du Pacifique. C'est également le cas en gastronomie, où le pays a toutefois plusieurs plats connus, dont la pavlova et le biscuit ANZAC, des desserts, et la soupe de kumara (une espèce de patate douce).

La culture maori a considérablement changé depuis l'arrivée des Européens, en particulier depuis l'introduction du christianisme au début du XIXe siècle, qui changea profondément jusqu'à la vie de tous les jours. Toutefois, la perception que les Maori vivent aujourd'hui comme les Pakeha n'est que superficielle. La culture maori est en effet très différente, par exemple en ce qui concerne les marae et leur rôle dans la vie communale et familiale. Comme autrefois, on fait des karakia (prières) pour s'assurer du succès d'un projet, mais aujourd'hui ce sont généralement des prières chrétiennes. Les Maori considèrent encore leur allégeance aux groupes tribaux comme une part essentielle de leur identité ; c'est ainsi que les liens de parenté maori ressemblent à ceux des autres cultures polynésiennes.

Les arts, chants et danses traditionnels redeviennent populaires à partir de la fin du XXe siècle, particulièrement le kapa haka (chant et danse), la gravure sur bois et le tissage. L'architecture maori connaît également une hausse de popularité. Les Maori maintiennent également leurs liens avec la Polynésie, comme en atteste la popularité grandissante de waka ama (courses de waka), aujourd'hui un sport international impliquant des équipes de tout le Pacifique.

Le tatouage maori (ta moko) a traversé les époques. Grâce à la beauté et à la symbolique de ses motifs, il s'est popularisé en dehors des frontières de la Nouvelle-Zélande. À l'origine, c'était le visage qui était au centre de l'art du tatouage maori, aujourd'hui, ces motifs spiralés sont systématiquement tatoués sur le corps.

L'usage du reo māori, autrefois limité à des régions isolées dans l'après-guerre, voit une certaine renaissance, en partie grâce aux écoles d'immersion complète en langue maorie et la chaîne de télévision Māori Television.

L'industrie cinématographique a débuté au cours des années 1920, mais ce n'est qu'à partir des années 1970 qu'apparaît un authentique cinéma néo-zélandais. Des films tels que Sleeping Dogs et Goodbye Pork Pie connaissent un immense succès et lancèrent les carrières de Sam Neill, Geoff Murphy et Roger Donaldson. Au début des années 1990, plusieurs films néo-zélandais eurent une immense audience internationale et emportèrent plusieurs prix prestigieux : La Leçon de piano de Jane Campion (Oscar, Palme d'or), L'Âme des guerriers de Lee Tamahori, et Créatures célestes de Peter Jackson. À la fin des années 1990 et au début des années 2000, celui-ci mettra en scène la trilogie du Seigneur des anneaux (Oscar du meilleur film et plusieurs autres) en Nouvelle-Zélande, son pays natal, utilisant des acteurs et une équipe presque entièrement néo-zélandaise. Les lieux du tournage sont aujourd'hui très fréquentés par les touristes. Beaucoup de productions non-néo-zélandaises ont également été filmées dans le pays, que ce soit pour Hollywood ou Bollywood.

Les médias de Nouvelle-Zélande sont dominés par quelques entreprises, la plupart étrangères. Le Broadcasting Standards Authority et le New Zealand Press Council peuvent faire des enquêtes à la suite d'allégations de non-neutralité et d'inexactitude dans la presse et à la télévision. Ceci, combiné aux dures lois contre la diffamation, font que les médias néo-zélandaises sont plutôt modérés et impartiaux. La télévision néo-zélandaise est dominée par des émissions américaines, avec des émissions australiennes et néo-zélandaises.

Parmi les symboles de la Nouvelle-Zélande (non officiels, puisque le gouvernement n'en a pas désigné), on trouve le koru (Cyathea dealbata, une fougère utilisée pour le logo des All Blacks), le kiwi, un arbre appelé « pōhutukawa rouge » (Metrosideros excelsa) et le « kōwhai jaune » (Sophora).

Les fêtes en Nouvelle-Zélande

Fête nationale

Tous les 6 février et ce depuis 1840, les Néo-zélandais célèbrent la nation.

Noël

Célébré le 25 décembre Noël c'est comme ailleurs avec le père Noël mais ce dernier est souvent représenté en tenu estivale. En Nouvelle-Zélande Noël s'accompagne d'un repas constitué de dinde traditionnelle mais aussi de différentes viandes cuites au barbecue accompagnées de frites, salades et de patates douces. Le repas traditionnel est une cuisse de jambon. Enfin le dessert des fêtes est le pavlova.

La fête de la Reine

Tous les premiers juin les néo-zélandais célèbrent l’anniversaire de la Reine même si cette date ne correspond pas à la date réelle de son anniversaire.

Fête d'ANZAC

La Nouvelle-Zélande célèbre tous les 25 avril la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur durant la Première Guerre mondiale

Sport

Le sport joue un rôle majeur dans la culture néo-zélandaise, particulièrement le rugby à XV. Parmi les autres sports très populaires, on trouve le cricket, le football, le rugby à XIII, le basket-ball, le netball et le boulingrin, ainsi que le golf, le tennis, le cyclisme, le hockey sur gazon, le ski, le snowboard, le softball et plusieurs sports nautiques, dont le surf, le nautisme, le kayak, le surf lifesaving et l'aviron (sport) Elle est également reconnue pour son bon ratio médailles-population aux Jeux olympiques et du Commonwealth.

Le rugby à XV est très étroitement lié à l'identité nationale néo-zélandaise. Survivance des luttes ancestrales des peuples des îles du Pacifique, des danses guerrières traditionnelles maoris, ou haka, sont exécutées avant chaque match. L'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV, surnommée « All Blacks », a les meilleures statistiques de victoires des équipes nationales à travers le monde. Elle accueille en 1987 la première Coupe du monde de rugby à XV, qu'elle remporte, et la septième en 2011, qu'elle remporte aussi. L'équipe nationale de Nouvelle-Zélande réalise même le premier doublé en gagnant la Coupe du monde suivante, qui se déroule en Grande-Bretagne.

Le cricket est considéré comme le principal sport estival de la Nouvelle-Zélande et l'équipe de Nouvelle-Zélande de cricket (surnommée les Black Caps), est dans les toutes meilleures équipes du monde dans les deux formes du jeu, test cricket et One-day International. Elle accueille, en association avec l'Australie, la Coupe du monde de cricket en 2015.

La Nouvelle-Zélande est également l'une des nations les plus performantes dans le domaine de la voile, particulièrement dans les courses autour du monde et de longue distance. Team New Zealand a gagné la Coupe de l'America en 1995 et 2000.

Le netball est le principal sport féminin : l'équipe nationale, les Silver Ferns, a été plusieurs fois championne du monde. En équitation, on connaît surtout Mark Todd, dit le « Cavalier du Siècle ». Parmi les autres personnalités du sport néo-zélandais, on trouve Sir Richard Hadlee (cricket), Jonah Lomu (rugby à XV), Sir Peter Blake (nautisme), Michael Campbell (golf) et Valerie Adams (athlétisme).

La Nouvelle-Zélande est considérée par certains comme une destination de sport extrême et tourisme d'aventure. Sa réputation en sport extrême vient de l'établissement de la première organisation de saut à l'élastique du monde, sur le pont de Kawarau près de Queenstown dans l'île du Sud en 1986. Le zorbing est un sport extrême originaire du pays.