Géographie
L’île de La Réunion possède une faune et une flore variées, bien que localement menacée par des espèces introduites devenues invasives. Contrairement à la Guyane, on n’y trouve aucun grand mammifère sauvage (jaguar ou autres fauves par exemple). En revanche, de nombreuses espèces endémiques y sont répertoriées. Souvent menacées, comme leur habitat par la périurbanisation, elles font l’objet de plans de sauvegarde.
Net-Biome est un projet coordonné par la région Réunion et aidé par la Commission européenne pour mettre en réseau (à partir de 2008) les politiques publiques de recherche dans le domaine de la restauration et gestion durable de la biodiversité tropicale et subtropicale dans les 7 régions ultrapériphériques et la quasi-totalité des Pays et Territoires d’Outre-Mer de l’UE. Il s'appuiera notamment sur :
- le parc national de La Réunion ;
- le parc marin de La Réunion.
En 2009, une liste des espèces menacées a été établie dans le cadre d'une mission pilotée par l'Union internationale pour la conservation de la nature, le Muséum national d'histoire naturelle et en partenariat avec la Direction régionale de l'Environnement
Avec la création de son parc national, l'île a été nommée au Patrimoine mondial de l'UNESCO pour ses « Pitons, cirques et remparts » le lundi 2 août 2010.
Flore
L’île de La Réunion a la particularité de présenter une flore très variée. En effet on recense plus de 1 000 espèces de plantes sur l’île de La Réunion, 230 espèces différentes. Les différentes migrations y ont largement contribué au fil des siècles.
Faune
La réserve naturelle de Saint-Philippe Mare-Longue est l’une des dernières forêts primaires mégathermes hygrophiles de basse altitude de l’archipel des Mascareignes. La Réunion contient beaucoup d'espèces endémiques tel le tuit-tuit.
Récif de corail
Comme l'île est relativement jeune (3 millions d'années), les formations coralliennes (âgées de 8 000 ans) sont encore peu développées et occupent une surface faible comparativement à des îles plus anciennes, se présentant pour la plupart sous la forme de récifs frangeants.
Ces formations délimitent des « lagons » (il s'agit plus précisément de « dépressions d'arrière-récif ») peu profonds dont le plus grand ne dépasse pas 200 m de large, pour 1 à 2 m de fond environ. Ces lagons, qui forment une ceinture récifale discontinue de 25 km de long (soit 12% du littoral de l'île) pour une surface totale de 12 km², sont situés sur la côte ouest et sud-ouest de l’île. Les plus importants sont ceux de L’Ermitage (St Gilles), St Leu, L'Étang-Salé et St Pierre.
Biodiversité marine
Malgré la faible surface des récifs coralliens, la biodiversité marine de La Réunion est comparable aux autres îles du secteur, qui vaut à l'archipel des Mascareignes son inscription parmi les 10 principaux « hot spots » de biodiversité mondiale. Les récifs coralliens de La Réunion, aussi bien au niveau des platiers que des barrières, sont principalement dominés par des espèces de corail branchu à croissance rapide du genre Acropora (famille des Acroporidae), qui permettent d'héberger et de nourrir de très nombreuses espèces tropicales.
Les recherches scientifiques récentes font état à La Réunion de plus de 190 espèces de coraux, plus de 1300 espèces de mollusques, plus de 500 espèces de crustacés, plus de 130 espèces d'échinodermes et plus de 1000 espèces de poissons.
Les eaux plus profondes de La Réunion accueille des dauphins, orques, baleines à bosse, baleines bleues et les espèces de requins sont variées ; parmi celles-ci : le requin baleine, le requin corail, le requin bouledogue, le requin tigre, le requin à pointes noires et le requin blanc. Plusieurs espèces de tortues marines y vivent et s'y reproduisent.