Tourisme / Transport
Tourisme
On compte une vingtaine de langues parlées au Cambodge. Elles appartiennent presque toutes à la branche môn-khmer de la famille des langues austroasiatiques. Deux langues sont austronésiennes : le cham et le jarai, qui appartiennent à la branche malayo-polynésienne.
Avec 13 millions de locuteurs en 2008, le khmer est de loin la première langue maternelle du pays, parlée en tant que langue maternelle par 96 % de la population.
Chaque voyageur doit être muni d’un passeport valable encore au moins 6 mois après le retour et d’un visa (sauf pour les ressortissants suisses qui restent au Laos moins de 15 jours). Il est valable 3 mois à partir de la date d’émission, pour un séjour de 30 jours maximum.
Obention du visa auprès du consulat du Cambodge
On peut obtenir le visa auprès du consulat du Cambodge de son pays d’origine, en présentant une photo d’identité, le passeport et sa photocopie, un formulaire par personne à remplir (téléchargeable sur le site de l’ambassade, voir plus bas), y compris pour un enfant mineur. Visa par correspondance possible.
Prix du visa : en France, 30 € en espèces (majoration de 5 € pour une demande faite pour un tiers) ; 35 € en Belgique ; 50 Fs en Suisse.
Délai : 48h en France et en Belgique ou en express (+ 15 € pour les Français, + 10 € pour les Belges) ; 3 j. ouvrables en Suisse.
Obention du visa à l'arrivée
Le visa on arrival peut être obtenu à toutes les frontières terrestres et dans les aéroports internationaux. Mieux vaut être en possession d’un billet retour, car certaines compagnies rechignent parfois à embarquer des passagers sans visa ni billet retour. Aux aéroports de Phnom Penh ou de Siem Reap, prévoir une photo d’identité et environ 30 $ (petit supplément si vous arrivez sans photo). Aux frontières terrestres, officiellement, c’est le même tarif. Mais dans la réalité, le prix varie selon le degré de petites entourloupes pratiquées. Ceux qui ne veulent pas y souscrire se muniront préalablement d’un visa. Et attention, assurez-vous que les frontières soient bien ouvertes.
Obention du visa sur Internet
Par Internet : le ministère cambodgien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a créé un e-visa touristique qui permet d’obtenir un visa de tourisme par Internet sur evisa.gov.kh.
Au lieu de demander votre visa à l’ambassade, il vous suffit de compléter le formulaire et de régler par carte de paiement (prévoir 30 $ + 7 $ de frais de dossier). Vous recevrez votre visa par courrier électronique 3 jours plus tard. Il ne vous restera plus qu’à l’imprimer et à le conserver sur vous durant votre séjour au Cambodge. Il faut disposer d’une photo d’identité scannée dans l’ordi et d’une carte de paiement. Le site fonctionne globalement bien (quelques soucis parfois). Mais, attention, le visa électronique n’est pas accepté partout.
Pas de problème aux aéroports internationaux (Phnom Penh et Siem Reap), en revanche tous les postes-frontière terrestres et maritimes ne sont pas équipés pour lire ce type de visa. Consulter impérativement le tableau disponible sur leur site (page d’accueil) qui indique les points d’entrées et de sorties (« Name of port ») valides.
Le visa peut être prolongé une seule fois sur place, auprès du General Department of Immigration, situé à Phnom Penh.
- Visa périmé à la sortie du pays (« overstay ») : amende de 5 $ par jour dépassé. Toujours conseillé de ne pas accumuler les jours « illégaux » !
Transports en Cambodge
Les voies de communication terrestres sont souvent de mauvaise qualité. Le code de la route n'est en général pas respecté. Il n'y a pas d'autoroute. La route qui relie la capitale à Sihanoukville est une concession privée à péage. Des compagnies de bus permettent de relier les principales villes, ainsi que le Viet Nam et la Thaïlande. En attendant que le réseau ferré devenu trop vétuste soit rénové, il n'y a plus de transport ferroviaire pour passagers.
Il y a trois aéroports, dont deux permettent de relier les grandes villes du sud-est asiatique :
- Aéroport international de Phnom Penh.
- Aéroport international de Siem Reap - Angkor.
- L'aéroport de Sihanoukville, situé 12 km à l'est de la ville, n'assure, au début de 2013, que 3 vols réguliers hebdomadaires avec Siem-Reap.
La gestion de ces trois aéroports est assurée par la société française Vinci.
Il existe deux petites compagnies aériennes cambodgiennes : Cambodia Angkor Air et TonleSap Airlines (depuis 2011). La compagnie nationale Royal Air Cambodge a été fermée en 2001 par mesure d’économie.
On compte également 8 terrains d'aviation.
Sihanoukville est le seul port en eau profonde du pays. Y transitent chaque année 1 à 2 millions de tonnes de marchandises.
