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Culture / Religion

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel An solaire Tết Dương lịch
Mi-janvier ou début février Nouvel An lunaire Tết Nguyên đán, Tết Âm lịch 4 jours : du dernier jour de l'année précédente au 3e jour de l'an suivant selon le calendrier lunaire
le 10e jour du 3e mois (calendrier lunaire) Anniversaire de la mort du 1er empereur Hung Giỗ Tổ Hùng Vương
30 avril Anniversaire de l'unification du pays Ngày thống nhất
1er mai Journée Internationale du Travail Ngày quốc tế lao động
2 septembre Fête nationale de la République socialiste du Viêt Nam Lễ quốc khánh
Mois de septembre (le 15e jour du 8e mois, calendrier lunaire) Fête de la mi-automne Tết Trung Thu

Jour non férié à la différence des précédents

Religion

Le bouddhisme theravāda, le bouddhisme mahāyāna, le taoïsme et le confucianisme sont les religions dominantes du Viêt Nam. D'après le rapport du du Bureau des statistiques vietnamien, 6,8 millions (ou 7,9 % de la population totale) pratiquent le bouddhisme, 5,7 millions (6,6 %) sont catholiques, 1,4 million (1,7 %) sont des adhérents de Hòa Hảo, 0,8 million (0,9 %) pratiquent le caodaïsme, et 0,7 million (0,9 %) sont protestants. Au total, 15 651 467 Vietnamiens (18,2 %) sont officiellement enregistrés dans une religion. Environ 81 % de la population vietnamienne ne souscrit à aucune religion. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que le pays, à l'instar de tous les États communistes, mène une politique d'athéisme d'État

Langues

La langue officielle, le vietnamien, est aujourd'hui écrite au moyen d'un alphabet dérivé de l'alphabet latin. 85% des Vietnamiens ne parlent qu'une langue, leur langue maternelle (Vietnamien, ou langues des minorités ethniques). Cette romanisation se nomme quốc ngữ ; elle découle de la volonté des missionnaires catholiques du xviie siècle de retranscrire dans un système phonétique une langue qui n'était alors transcrite que dans le système d'écriture en caractères vietnamiens dérivé du chinois, les chữ nôm . Le jésuite Alexandre de Rhodes établit ainsi le premier dictionnaire de langue annamite, en transcrivant les phonèmes viêtnamiens sur la base de la phonétique du portugais.

L'utilisation de cette transcription alphabétique a été imposée par le gouvernement français en 1918 et est devenue la méthode officielle d'écriture à l'indépendance du Viêt Nam.

Le Viêt Nam fait partie de la Francophonie. Le pays, ancienne colonie française, comporte une minorité francophone (environ 120 000 francophones « réels » ou partiels, pour la plupart liés à la diaspora en France) essentiellement constituée de personnes âgées ayant connu l'époque coloniale. Certains Francophones ne maîtrisent plus que quelques mots en français, ou ont oublié la langue. Le chiffre des Francophones réels doit plutôt tourner autour de 40 000 personnes. Les statistiques sur le nombre de Francophones seraient volontairement sur-évaluées pour toucher des subventions Européennes et Françaises. Aujourd'hui le français reste très peu enseigné dans les écoles du pays. Le français souffre de son isolement dans la région et des conséquences de la mondialisation privilégiant la langue anglaise (échanges commerciaux, diplomatie, etc.). Les derniers militaires français sont partis du Vietnam en 1956, et la fin de la colonisation française remonte à 1953-1954. Les jeunes Viêtnamiens misent désormais surtout sur l'apprentissage de l'anglais (2 500 000 anglophones réels au minimum), et il y a autant d'anglophones partiels, ce qui fait du Viêt Nam le pays d'Asie du Sud-Est qui a le plus d'anglophones, après les Philippines et la Malaisie et avant la Thaïlande. Ainsi, plus de cinq millions de Vietnamiens maîtrisent l'anglais, à des degrés divers, soit environ 6,5 % de la population en 2001. Cette situation s'explique par la forte présence de soldats américains entre 1961 et 1975 au Sud-Viêtnam, ainsi que par la forte émigration vers les pays anglophones : une grande partie des plus de deux millions de Viêtnamiens émigrés est allée dans des pays anglophones tels que les États-Unis, l'Australie, etc.). La presse anglophone est très dynamique au Vietnam, et les programmes de télévision américains sont captés par satellites (ex: CNN, CBS) par les jeunes Vietnamiens.

L'anglais est aussi la langue de l'APEC et de l'ASEAN, pour communiquer avec les autres pays d'Asie. Il est aussi utilisé par une grande partie de la diaspora qui vit dans les pays anglo-saxons tels que les États-Unis, le Canada, l'Australie.

Une faible partie des Amérasiens (plusieurs milliers, enfants nés de soldats américains et de Vietnamiennes) nés durant la guerre, avant 1975, sont anglophones. La plupart ne parlent que le vietnamien.

Le chinois mandarin est beaucoup parlé (deux millions de locuteurs au moins), même si une grande partie des Chinois du pays parlent viêtnamien et une variante locale du chinois cantonais. On compte encore 12 000 à 15 000 russophones (héritage de l'influence de l'URSS des années 1960 à 1980). Le russe était très présent et très enseigné avant 1992. À certaines périodes (entre 1981 et 1986) l'enseignement du russe dépassait même l'enseignement du français. Cependant, de nombreux Vietnamiens ont depuis oublié la langue. Avant la crise économique de 2007–2008, le russe a connu un renouveau, avec l'arrivée des riches touristes russes (oligarques) bénéficiant du boom économique de la fin des années 1990 et du début des années 2000 qu'a connu la Russie. Le russe est surtout parlé à Cam Ranh et sa région, où de nombreux Vietnamiens travaillaient à la base soviétique puis russe de la Baie de Cam Ranh de 1979 à 2002. Il y a également 50 000 à 65 000 germanophones, ce qui s'explique par le retour de Viêtnamiens de l'ex-RDA de 1989 à 1999. Un renouveau de l'allemand a aussi été constaté depuis le début de ce siècle (essor du tourisme, forts contingents de touristes germanophones - plus nombreux que les touristes francophones -, échanges commerciaux importants). La période récente a vu de nouveau une forte immigration de Vietnamiens vers l'Allemagne, avec de multiples échanges et de nombreux allers-retours entre ces deux pays, ce qui fait que l'allemand est devenu la troisième langue européenne la plus parlée dans le pays.

Le khmer (cambodgien) conserve de nombreux 500 000 locuteurs (les Khmers Kroms qui seraient ethniquement plus de un million), surtout dans le Sud près de Hô-Chi-Minh-Ville, l'ex-Saïgon. Avant 1857, Saïgon était majoritairement de langue khmère mais la tendance a changé vers 1910 avec l'afflux des travailleurs de l'ethnie viêt, venus pour les travaux coloniaux de l'extension du port de Saïgon.

Par ailleurs, le Viêt Nam connaît une grande diversité linguistique, puisqu'il compte 75 langues appartenant à différentes familles :

  • austroasiatique (vietnamien, muong, khmer) ;
  • tai-kadai (tày) ;
  • hmong-mien (hmong) ;
  • austronésienne (cham, jarai) ;
  • sino-tibétaine (chinois).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vietnam