Tourisme / Transport
Le développement économique de l’Australie a été lent au départ et basé sur l’exportation de la laine. Cela a changé avec la découverte d’or en 1851 et le secteur minier est devenu le plus important secteur de l’économie australienne. Au début du XXIe siècle, le secteur tertiaire de l'économie, dont le tourisme, l'éducation et les services financiers, constitue 69 % du PIB, l'agriculture et les ressources naturelles (minérales, minières surtout) constituent respectivement 3 % et 5 % du PIB, mais elles contribuent largement aux performances à l'exportation du pays, avec une tendance à l'épuisement pour certaines d'entre elles. Les principaux clients de l'Australie sont le Japon, la Chine, les États-Unis, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande.
L’Australie a une économie prospère et diversifiée. Ces dernières années, l’économie australienne a fait face au ralentissement économique mondial en gardant une croissance stable. La croissance de la production a continué grâce à la bonne consommation nationale et la confiance des entreprises et des consommateurs dans leur économie reste solide. L’importance accordée aux réformes est un autre facteur clé de la force de l’économie. Dans les années 1980, le Parti travailliste, dirigé par le Premier ministre Bob Hawke et le ministre des finances Paul Keating, a joué un rôle crucial dans la modernisation de l’économie australienne en laissant flotter le dollar australien et en dérégulant partiellement le système financier.
À partir de 1996, la coalition gouvernementale, dirigée par le Premier ministre John Howard, continua d’implémenter des micro-réformes économiques. Certains disent que la dérégulation du marché du travail durant cette période fut le résultat d’une nécessaire flexibilité du marché du travail. D’autres critiquèrent ces dérégulations pour leur impact négatif sur les salaires, la sécurité et la santé. La législation introduite durant cette période cherchait à réduire la participation et le pouvoir des syndicats en préférant favoriser la négociation à l’intérieur des entreprises. De plus, durant cette période, la coalition gouvernementale a dérégulé de nombreuses autres industries, entre autres le secteur des télécommunications, et a privatisé nombre de sociétés nationales. La fiscalité a été réformée en juillet 2000 avec l'introduction d'une TVA de 10 % qui a permis de réduire quelque peu les impôts sur les sociétés et l'impôt sur le revenu. Mais aux élections fédérales de 2007, ce gouvernement a été mis en minorité et son Premier ministre a été personnellement battu.
Depuis la récession que « l’Australie devait avoir » (selon le Premier ministre Keating) au début des années 1990, l’économie australienne n’a pas souffert de récession. Même le ralentissement du début des années 2000 n’a pas affecté la croissance de son PNB. En mars 2007, le chômage était tombé à 4,5 %, son plus bas niveau depuis la fin des années 1970.
Nombre de ressources naturelles en Australie restent non-exploitées. L’Australie est souvent qualifiée par les économistes de « ferme du monde », mais malgré cet accent sur le secteur agricole, ces dernières années le gouvernement se préoccupe surtout des secteurs du tourisme, de l’éducation, et de la technologie.
Le PIB de ce pays est de 1 561 milliards USD en 2013. L'Australie est un pays prospère, à l'économie de type occidental, son PIB par habitant est de 67 468,07 USD en 2013. Le pays a été classé en 2005 au sixième rang mondial pour l'indice de qualité de vie par The Economist et, en 2010, au deuxième rang à l'Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement. L'absence d'une industrie de transformation orientée vers l'exportation a été considérée comme un élément clé de la faiblesse de l'économie australienne mais la hausse récente des prix des produits exportés par l'Australie et l'augmentation du tourisme rendent cette critique moins pertinente. Néanmoins, l'Australie reste avec le quatrième plus grand déficit au monde de la balance des transactions courantes (plus de 7 % du PIB). Ce problème est considéré comme peu important par certains économistes car il a coïncidé avec une période de forts échanges commerciaux et de faibles taux d'intérêt ce qui rend le coût de la dette relativement faible.
Les principaux partenaire économique du pays sont la Chine, les États-Unis, le Japon et Singapour.
L’Australie fait partie de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (CEAP).
Pour sa part, la Chambre de commerce et d'industrie d'Australie est un organisme qui a pour but de favoriser la création d'entreprises en Australie dans une reconnaissance des entreprises comme créatrices de richesses, d'emplois et de niveau de vie.Elle incarne un conseil de pointe pour les entreprises australiennes et se veut la voix authentique de ces organisations commerciales.
Parmi les points forts de son agriculture, le pays était aussi neuvième au palmarès des producteurs mondiaux de céréales au milieu des années 2010, dominé par les États-Unis.
Énergie
Annuellement, le pays consomme 17 321 pétajoules.
Charbon
L'Australie est le plus grand exportateur mondial de charbon. La production annuelle de charbon atteint en Australie 12 288 petajoules.
Gaz naturel
Le pays possède d'importantes ressources gazière surtout dans les régions de Carnarvon, Browse et Bonaparte au large de la côte nord-ouest.
Pétrole brut
La production annuelle se chiffre 15.5 Mt.
Électricité
Par année, le territoire produit 257 térawatts (927 petajoules) .
Nucléaire
L'Australie possède une des plus grandes réserves mondiales d'uranium. Au niveau des réacteurs nucléaire, on retrouve surtout quelques réacteurs de recherche actuellement en Australie.
Solaire
Actuellement, l'utilisation de l’énergie solaire en Australie ne représente environ que 0.1% de la consommation totale d’énergie sur le territoire. Par contre le gouvernement australien vise à produire d'ici peu 1 000 mégawatts d’énergie solaire.