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Culture / Religion

L'Écosse compte quatre grandes villes et six villes secondaires : Glasgow (580 690 hab. près de 1,7 million dans l'agglomération), Édimbourg (457 020 hab.), Aberdeen (211 910 hab.), Dundee (145 460 hab.), Stirling (86 200 hab.), Inverness (53 920 hab.), Ayr (46 431 hab.), Perth (44 000 hab.), Dumfries (38 000 hab.) et Falkirk (34 071 hab.).

Lors du recensement de 2010, l’Écosse comptait 5 168 500 habitants. Selon les estimations de 2004, ce nombre pourrait être de 5 078 400 actuellement. La superficie de l’Écosse étant de 78 772 km2, la densité de population est alors de 64 personnes au km². Environ 70 % de la population vit dans les Central Lowlands, une large et fertile vallée, s’étirant du nord-est au sud-ouest entre les villes d’Édimbourg et de Glasgow et comprenant des bassins de population importants tels que Stirling, Falkirk, Perth et Dundee. D’autres concentrations de population se trouvent sur la côte nord-est, principalement autour d'Aberdeen et d’Inverness. La ville de Glasgow possède la densité la plus élevée avec 3 292 personnes au km2, alors que la région des Highlands possède la densité la plus faible avec seulement 5 personnes au km2.

Près de Glasgow, le fracas des chantiers navals de la Clyde et des mines de charbon s'est tu avec la fin de la dernière guerre. En raison du chômage, de nombreux jeunes diplômés émigrent vers l'Australie. Le journaliste écossais Douglas Lindsay Hill a raconté comment le pétrole de la mer du Nord, qui ressuscitait des rêves d'indépendance, a été « confisqué » par l'Angleterre.

Langues

L'anglais et le gaélique écossais sont les deux langues officielles de l'Écosse. Une autre langue, ayant le statut de langue régionale, le scots, est également reconnue selon les termes de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

L’anglais est la langue maternelle de 98 % de la population écossaise. Il s’agit généralement d’un anglais fortement teinté d’accent scots et de certaines particularités lexicales et grammaticales. Les Écossais anglophones monolingues vivent, dans une proportion de 75 %, dans les Central Lowlands, c’est-à-dire dans le centre et le sud de l’Écosse.

Les mêmes statistiques de 2001 indiquaient que 65 674 personnes âgées de trois ans et plus, soit 1,3 % de la population écossaise, étaient encore capables de parler, lire et écrire en gaélique écossais. Les plus grandes concentrations d’Écossais celtophones se trouvent au nord-ouest, c’est-à-dire dans les Western Isles (ou les Hébrides), les Highlands, ainsi que la région de Strathclyde et celle d’Édimbourg, la capitale. Le gaélique écossais n'est pratiquement plus parlé dans le sud de l'Écosse. Jacques IV (1473-1513), fut, semble-t-il, un des derniers rois à parler le gaélique écossais.

L'anglais écossais est la variété régionale de l'anglais en usage en Écosse, appelée en anglais Scottish English ou Scottish Standard English. C'est la langue écrite usuelle en Écosse dans les textes non littéraires. Elle ne doit pas être confondue avec le scots, langue germanique très proche mais distincte de l'anglais moderne ; quoique les deux noms aient souvent été employés l'un pour l'autre, l'usage moderne est de séparer clairement les deux.

Anglais écossais

L'anglais écossais est le résultat de l'interférence linguistique entre le scots et l'anglais à partir du XVIIe siècle. Le passage de nombreux locuteurs du scots à l'anglais se fit au prix de nombreux compromis phonologiques et transferts sémantiques, ainsi que de phénomènes d'hypercorrection. L'orthographe, la ponctuation et la grammaire de l'anglais écossais suivent généralement l'usage de l' Oxford English Dictionary. L'anglais des Highlands diffère un peu de celui des Lowlands, en ce qu'il reflète une plus grande influence phonologique, grammaticale et lexicale de la langue de substrat, le gaélique écossais.

En dépit de variations régionales et sociales, l'anglais écossais possède un certain nombre de traits de prononciation caractéristiques. Il existe peu de différences de grammaire avec les autres variétés d'anglais, bien que la forme progressive s'emploie typiquement avec une plus grande fréquence qu'ailleurs, par exemple avec certains verbes de sens statif (I'm wanting a drink « Je veux un verre »). Au futur, la forme progressive indique souvent une supposition (You'll be coming from Glasgow « Tu dois venir de Glasgow »).

L'anglais écossais possède un certain nombre de mots peu usités au sud du Royaume-Uni (ainsi que dans d'autres variétés d'anglais) ; certains font partie du vocabulaire général, tels que outwith « hors de » (plutôt que outside of), wee « petit » (mot du scots, employé aussi en anglais irlandais), pinkie « petit doigt, auriculaire » (plutôt que « little finger »), janitor « concierge, gardien » (plutôt que caretaker) ; d'autres désignent des réalités culturelles spécifiques, comme haggis ou caber.

Gaélique écossais

L'écossais ou gaélique écossais (appelé Gàidhlig à comparer avec le Gaeilge parlé en Irlande) est une langue gaélique (celtique) parlée en Écosse, dans les Highlands, dans les îles, ainsi que par quelques communautés de Nouvelle-Écosse, surtout dans l'île du Cap-Breton. L'expulsion forcée de paysans écossais par des grands propriétaires terriens au XIXe siècle explique que la langue se soit répandue jusqu'au Canada, où elle a décliné (Gaélique canadien). Il est reconnu par le Royaume-Uni comme langue régionale de l’Écosse selon la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, et depuis une loi du parlement écossais votée le c'est une langue officielle de l'Écosse (avec l'anglais). Il est utilisé dans la signalisation routière bilingue.

En tant que langue traditionnelle des Gaels, ou Scots (les Celtes venus d'Irlande qui peuplèrent le nord-ouest des îles Britanniques vers le Ve siècle), le gaélique occupe une place importante dans la culture traditionnelle écossaise. Il constitue en effet la langue historique de la majeure partie de l'Écosse actuelle.

Le gaélique écossais comptait, en 2006, 58 750 locuteurs.

Scots

Le scots (appelé en scots the Scots leid, the Scotch tung, etc.) est une langue germanique parlée en Écosse et dans le nord de l'Irlande (dans l'Ulster). Dérivé du vieux northumbrien, un des dialectes septentrionaux du vieil anglais parlé au nord de la rivière Humber, en Grande-Bretagne, avant l'invasion normande (1066), et influencé par le vieux norrois, apporté dans l'île par les Vikings danois au IXe siècle, il demeure très proche de l'anglais. Le scots constitue notamment l'idiome régional propre aux Lowlands, dont l'un des dialectes est le doric.

En raison de différences existant entre les dialectes du scots et de la non-existence d'une autorité de régulation, il n'existe pas d'orthographe standard pour le scots et ce, en dépit de plusieurs efforts émanant de locuteurs de cette langue.

Le scots n'a pas connu l'importante modification de la prononciation des voyelles (grand changement vocalique) qu'a connu l'anglais. À titre d'exemple, le mot anglais « town » se prononce avec une diphtongue, mais le mot équivalent en scots, « toun », se prononce /tun/.

Le poète Robert Burns, auteur entre autres de la chanson Auld Lang Syne, est l'un des écrivains de langue scots les plus connus et les plus populaires.

Culture

Symboles nationaux

La culture écossaise se démarque de celles des autres nations du Royaume-Uni par un certain nombre de particularités. Elle a en effet moins subi l'influence latine des envahisseurs romains, les populations pictes étant demeurées isolées jusqu'au Ve siècle. Très marquée par ses relations, souvent conflictuelles, avec l'Angleterre, l'Écosse a été davantage influencée qu'elle par les cultures scandinave et irlandaise du Moyen Âge, en fonction des envahisseurs successifs. Les rébellions jacobites ont marqué un tournant dans l'histoire culturelle écossaise, en inaugurant un rapprochement d'envergure avec l'Angleterre, au sein du Royaume-Uni.

L'Écosse, en tant que nation, dispose ainsi de symboles qui lui sont propres, tel son drapeau, le Saltire, ou encore le chardon, mais ne dispose pas d'un hymne national, l'hymne du Royaume-Uni étant le seul reconnu officiellement. Les principales célébrations sont également propres à l'Écosse, qu'elles soient officielles, comme la fête nationale du 30 novembre (le jour de la saint André, Saint Andrew's Day), ou issues de traditions diverses, comme la Burns Night ou encore Hogmanay. Ces dernières, fortement marquées de l'empreinte culturelle écossaise, ont été exportées au Nouveau Monde, où une autre célébration existe, Tartan Day, imprégnée d'héritage écossais, mais ignorée en Écosse.

Le symbole animalier de l’Écosse est la licorne, qui est un symbole héraldique du pays depuis le XIIe siècle.

Langues et littérature

Les diverses influences ayant baigné l'Écosse se traduisent également dans une pluralité de langues. Deux sont officielles, l'anglais et le gaélique écossais. Cette dernière, langue traditionnelle aujourd'hui minoritaire, a très largement perdu sa place face à l'anglais écossais, variété régionale de l'anglais moderne. Le scots, langue germanique proche de l'anglais, est l'idiome régional des Lowlands, au sud du pays ; l'écrivain Robert Burns l'a largement utilisé dans ses œuvres.

La littérature écossaise est riche en écrivains, mais deux lui sont particulièrement associés, Robert Burns et Walter Scott. Si Burns s'est illustré par sa poésie, ancrée dans le folklore écossais, Scott a été l'un des fondateurs du roman historique. De nombreux poètes ont également marqué l'histoire littéraire écossaise, depuis le Castalian Band de la Renaissance jusqu'à Edwin Morgan, le poète national actuel. Le mouvement de la Renaissance écossaise, au début du XXe siècle, a marqué un regain d'intérêt des écrivains pour leur héritage culturel propre, dans le pendant du Celtic revival irlandais de la même époque.

Au plan de la philosophie, les Lumières écossaises, au XVIIIe siècle, ont développé une science de l'Homme, avec des penseurs comme David Hume, Francis Hutcheson et Adam Smith, qui continuent d'influencer la pensée moderne.

Musique et danse

La musique traditionnelle écossaise est rattachée aux musiques celtiques ; elle est en effet restée proche de la musique irlandaise, avec laquelle elle partage certains instruments, comme la clàrsach, ou harpe celtique. La cornemuse est de développement plus récent, et le violon lui est encore postérieur. Les airs joués couvrent un vaste répertoire, allant des complaintes traditionnelles aux musiques militaires ou d'inspiration religieuse, en passant par les airs de danse.

Les danses traditionnelles écossaises peuvent se répartir en trois grands groupes. Les country dances et les céilidh dances sont des danses de société pratiquées par des couples disposés en sets. Les danses des Highlands se pratiquent elles en solo ; cette forme de danse a évolué dans le contexte des jeux des Highlands, où il accompagne la musique de la cornemuse.

Beaux-arts

L'architecture écossaise a été marquée, depuis le classissime, de l'influence de grandes figures de l'architecture telles que Robert Adam et William Henry Playfair, pour le style néoclassique, ou encore Charles Rennie Mackintosh et la Glasgow School de l'Art nouveau. Certains styles architecturaux ont émergé en Écosse, comme le Scottish baronial style, et lui sont restés propres. L'architecture traditionnelle est centrée sur les modèles de la black house, dans les Highlands, et de la maison-tour, dont sont issus nombre de châteaux écossais.

Si l'art écossais remonte à l'époque picte, avec notamment les pierres pictes sculptées, et si le Moyen Âge a été caractérisé par le développement d'un art chrétien ayant donné naissance à de nombreux manuscrits enluminés, ce n'est pas avant la période des Lumières que l'art s'est véritablement développé en Écosse. Le XVIIIe siècle a ainsi vu l'apparition de peintres de renommée européenne — Allan Ramsay et Henry Raeburn en sont des exemples. La Royal Scottish Academy of Art fut fondée au début du XIXe siècle, alors que l'impressionnisme et l'Art nouveau étaient en gestation.

Mythologie

La mythologie écossaise découle de la plus large mythologie celtique, les légendes du cycle d'Ulster et du cycle fenian ayant été reprises et réadaptées à différentes époques par les bardes et poètes écossais. Certaines figures du folklore populaire sont en revanche particulières au pays, comme les each uisge, chevaux maléfiques hantant les lochs, la banshee, messagère de l'au-delà, et brownies, malicieux génies du foyer.

Culture populaire

La cuisine écossaise est marquée par l'utilisation de l'avoine, aujourd'hui en partie remplacé par la pomme de terre, et qui se retrouve dans des préparations telles que le porridge et les oatcakes, mais aussi dans le haggis. Considéré plat national, ce dernier est une panse de brebis farcie qui a donné naissance à tout un folklore, depuis les dîners de la Burns' Night jusqu'aux légendes du haggis sauvage. Le whisky est une autre production culinaire écossaise largement diffusée à l'étranger. Cinq grandes régions se répartissent la production de cet alcool fort d'orge malté.

Le tartan est une étoffe de laine particulièrement présente dans les costumes traditionnels écossais, dont le kilt est l'un des éléments. Porté exclusivement par les hommes, le tartan dans lequel il est coupé marque l'appartenance du porteur à un clan ou à une région.

En juillet 2009, le « Gathering » (rassemblement) réunit, à Édimbourg, dans Hollyrood Park, 30 000 Écossais, avec une participation des différents clans des Highlands et de la diaspora écossaise mondiale. Ce rassemblement populaire devrait se produire à nouveau en 2013.

Dans la série de romans Harry Potter écrite par l'écrivaine britannique J.K. Rowling, le château de Poudlard, école de sorcellerie et principal théâtre des événements, est situé en Écosse.

Religion

État de tradition chrétienne, l'Écosse est à majorité protestante, l'Église d'Écosse en étant le mouvement principal. Le catholicisme, second en nombre de fidèles, est particulièrement implanté dans le centre-ouest et les îles de l'ouest de l'Écosse, où il a survécu à la Réforme. Les mouvements récents d'immigration ont introduit l'islam, aux côtés des religions asiatiques ; en 2001, environ 30 % de la population se déclarait sans religion.

Tourisme

Forteresses, manoirs et demeures, souvent situés dans des sites exceptionnels, affichent fièrement leurs revenants, comme le fameux Fernie Castle et les non moins connus Kilconquhar Castle et Dalhousie Castle, au nord d'Édimbourg. La plupart d'entre eux accueillent les touristes en mal de frissons pour des soirées de jeux de rôle. Fantômes et esprits errants sont désormais pistés par les scientifiques du groupe d'étude sur la parapsychologie de l'université d'Édimbourg : apparitions de spectres dans un corridor, anomalies photographiques et contacts physiques sont analysés par des méthodes d'enregistrement de plus en plus sophistiquées.

Sport

Le sport est une composante importante de la culture écossaise. Sport le plus populaire, le football, pratiqué depuis le XIXe siècle, est sujet à des rivalités communautaires, dont la plus connue est probablement l'antagonisme entre supporters du Celtic FC, catholiques et issu de la communauté irlandaise, et ceux des Glasgow Rangers, protestants. Depuis le début de la création de la Scottish Premier League, seuls deux clubs ne sont jamais descendus en deuxième division écossaise : Celtic FC et Aberdeen FC. Le golf, apparu au XVe siècle, est considéré comme originaire d'Écosse. Alors que ce sport est ailleurs doté d'une image élitiste, il est considéré en Écosse comme populaire, l'ensemble de la société pouvant le pratiquer. Les Highland Games sont des compétitions sportives traditionnelles célébrant l'héritage culturel écossais et la culture celtique. Ils sont le siège d'épreuves de force, dont la plus connue est probablement Toss the caber, un lancer de tronc d'arbre, mais aussi de concours de musique et de danse traditionnelles.

Bien que moins populaire que le football, le rugby en Écosse est un sport apprécié par la population. L'équipe d'Écosse de rugby à XV, aussi surnommé le XV du Chardon, dispute tous les ans le tournoi des Six Nations, tournoi se disputant au cours du mois de février et avril. regroupant les meilleurs équipes européennes que sont l'Angleterre, le Pays de Galles, la France, l'Irlande et l'Italie. Le rugby écossais est régulièrement classé dans les dix meilleures nations au classement de l'IRB. En club, deux équipes écossaises, les Glasgow Warriors et Édimbourg Rugby, participe à la coupe d'Europe de rugby à XV et au championnat de la Celtic League, championnat regroupant des équipes galloises, irlandaises et italiennes. Le championnat d'Écosse de rugby à XV est donc semi professionnel et se dispute quant à lui sur l'ensemble du pays.

Les Écossais participent aux Jeux olympiques sous les couleurs du Royaume-Uni, mais envoient leur propre délégation aux Jeux du Commonwealth.

Les plus importants stades d'Écosse sont le Celtic Park, le Hampden Park et l'Ibrox Stadium de Glasgow ainsi que le Murrayfield Stadium d'Édimbourg. Le Celtic Park est le stade éponyme du club de football, le Hampden Park est le stade de l'équipe de football d'Écosse (et du Queen's Park FC, un club amateur), l'Ibrox stadium celui des Glasgow Rangers et le Murrayfield Stadium est le stade de rugby du pays, accueillant l'équipe nationale et Édimbourg Rugby.

Écossais célèbres

Cette liste ne vise pas l'exhaustivité, mais à regrouper, autant que possible, les personnalités nées en Écosse et ayant influencé de manière significative l'histoire, les arts ou les sciences de leur époque.

XIIIe siècle

  • William Wallace (1272-1305), héros national rendu populaire hors d'Écosse par le film Braveheart où il est incarné par Mel Gibson.
  • Robert Bruce (1274-1329), vainqueur de la bataille de Bannockburn en 1314 face aux Anglais.

XVe siècle

  • Robert Irland née à Angus, fils d'Alexandre Irland, Baron de Burnben. Célèbre professeur écossais qui émigra en France et devint docteur en droits civil et canonique.

XVIe siècle

  • John Knox (vers 1515-1572), disciple de Jean Calvin, fondateur de l'Église réformée d'Écosse, ennemi de la catholique Marie Stuart.
  • Marie Stuart (1542-1587), reine d'Écosse au destin tragique.
  • John Napier (1550-1617), mathématicien, concepteur du logarithme népérien.
  • George Buchanan (1506-1582), historien.
  • Robert Carver (1485-1570), compositeur.

XVIIe siècle

  • John Law de Lauriston (1671-1729), économiste, ministre des finances de France, instaurateur du papier-monnaie.
  • Robert Roy MacGregor (1671-1734), alias Rob Roy, bandit et héros national.
  • James Stirling (1692-1770), mathématicien qui a donné un équivalent asymptotique de n!.
  • William Paterson, fondateur de la Banque d'Angleterre en le 27 juillet 1694, originaire de Dumfries.
  • William Kidd (1645-1701) Pirate et corsaire.

XVIIIe siècle

  • Thomas Reid (1710-1796), fondateur de l'école écossaise de philosophie.
  • David Hume (1711-1776), né à Édimbourg, philosophe, économiste et historien, l'un des plus importants penseurs des Lumières écossaises.
  • Adam Smith (1723-1790), né à Kirkcaldy, célèbre économiste et père fondateur de la doctrine du libéralisme économique.
  • James Watt (1736-1819), concepteur-clé de la machine à vapeur, symbole de la révolution industrielle. L'unité de puissance, le watt, porte son nom.
  • James Tytler (1742-1806), journaliste, rédige et publie en 1771 la première version de l'Encyclopedia Britannica.
  • John Paul Jones (1747-1792), fondateur de l'US Navy, originaire de Kirkcudbright.
  • John McAdam (1756-1836), d'Ayr, invente en 1815 un procédé de revêtement des chaussées, à l'aide de pierres concassées (macadam).
  • Robert Burns (1759-1796), poète.
  • Sir Walter Scott (1771-1832), poète et écrivain.
  • James Boswell (1740-1795), biographe, ami de Pascal Paoli.

XIXe siècle

  • Robert Louis Stevenson (1850-1894), écrivain.
  • David Livingstone (1813-1873), missionnaire et découvreur des sources du Zambèze en 1865 ; sa célèbre rencontre avec Stanley se situe en 1871.
  • James Clerk Maxwell (1831-1879), physicien, célèbre pour avoir unifié l'électromagnétisme avec les équations de Maxwell.
  • John Boyd Dunlop (1840-1921), vétérinaire et inventeur du pneumatique en caoutchouc. Les premières usines de pneus ont été créées à Dublin en 1889.
  • James Dewar (1842-1923), chimiste, inventeur de procédés permettant de liquéfier des gaz à très basse température, cocréateur de la cordite.
  • George MacDonald (1824-1905), auteur de livres pour enfants.
  • Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930), médecin, écrivain, auteur de Sherlock Holmes.
  • Alexander Fleming (1881-1955), originaire de Darvel, découvre la pénicilline le .
  • James Esdaile (1808-1859), chirurgien préoccupé d'analgésie, a effectué de nombreuses interventions chirurgicales majeures en Inde, sous hypnose, à une époque où l'anesthésie n'existait pas encore.

XXe siècle

  • Sir J. M. Barrie (1860-1937), écrivain et dramaturge, auteur de Peter Pan.
  • Ramsay MacDonald (1866-1937), premier ministre britannique (1924, 1929-1935).
  • Allan Alexander Allan dit Scotty Allan (1867-1941), musher américain.
  • Harry Lauder (1870-1950), artiste et amuseur public.
  • John Buchan (1875-1940), auteur de The Thirty-nine Steps.
  • John Logie Baird (1888-1946), l'inventeur du téléviseur.
  • John Archibald Cronin (1896-1981), écrivain.
  • Elizabeth Bowes-Lyon (1900-2002), également connue sous le nom de Queen Mother, mère de la reine Élisabeth II.
  • Deborah Kerr, (1921-2007), actrice, née à Helensburgh.
  • Alistair MacLean (1922-1987), écrivain.
  • Bill McLaren, (1923-2010), journaliste sportif, né à Hawick.
  • Jim Clark (1936-1968), pilote, double champion du monde de formule 1, né à Kilmany.
  • Bon Scott (1946-1980), chanteur du groupe AC/DC, né à Kirriemuir.
  • Gordon Brown (1947-2001), rugbyman, né à Troon.