Tourisme / Transport
Transports
Le principal mode de transport en Islande est la route. En 2012, le réseau comptait 12 898 km de routes, dont 5 252 km de routes revêtues. Les principaux liens par ferry se font entre les Îles Vestmann et le port de Landeyjahöfn (parfois Þorlákshöfn lors des intempéries), entre Stykkishólmur et Brjánslækur (en passant par l'île de Flatey), et entre Akureyri et l'île de Grímsey (en passant par l'île de Hrísey et le port de Dalvík). Le pays n'a pas de voies ferrées.
La route 1 est la route principale qui fait le tour de l'île et relie la plupart des zones habitables. Seules quelques routes, dont les pistes de Sprengisandur et de Kjölur, traversent l'intérieur du pays, inhabité. Ces routes sont réservées à des véhicules 4×4, du fait de nombreux franchissements de gués. L'hiver, la plupart des routes secondaires sont difficilement praticables, et les pistes sont même souvent fermées à la circulation. La gestion des routes est assurée par l'administration islandaise des routes, en islandais Vegagerðin.
En Islande, les lignes de bus sont très utilisées, avec pour les touristes des systèmes de forfaits estivaux. L’auto-stop est également un moyen de déplacement fréquemment pratiqué sur les voies touristiques malgré un trafic souvent faible sur les axes les plus isolés.
Quelques ferries assurent des liaisons régulières pour desservir les petites îles habitées ou pour traverser certains fjords.
L'aéroport de Keflavík, situé à 50 km de la capitale, est le grand aéroport international d'Islande. Il sert de hub pour les compagnies Icelandair (qui assure toute l'année des liaisons directes à partir de la France, et de l'été jusqu'à l'automne à partir de la Belgique et du Canada) et WOW air (qui propose des vols au départ de la France). Des liaisons internationales régionales sont proposées entre l'aéroport de Reykjavik et le Groenland et les îles Féroé. Périodiquement, il y a eu des vols au départ des aéroports d'Akureyri ou d'Egilsstadir à destinations européennes. Quelques compagnies locales, comme Air Iceland Connect ou Eagle Air Iceland, basées à l'aéroport de Reykjavik, assurent les vols intérieurs et des vols régionaux. L'Islande compte en tout 98 aérodromes, certains de taille très modeste.
Politique
L'Islande est une république, dont la Constitution a été adoptée en 1944. Selon l'article premier de la Constitution, « l'Islande est une République dotée d'un régime parlementaire. ».
Le pays appartient au Conseil nordique, à l'OTAN, à l'OCDE et à l'ONU. En 2009, le gouvernement dépose officiellement la candidature du pays à l'adhésion à l'Union européenne ; mais celle-ci gelée en 2013, est définitivement retirée en juin 2015.
La Constitution garantit également à tous les citoyens les droits fondamentaux, et définit l'Église d'Islande comme église d'État.
Organisation des pouvoirs
La Constitution islandaise a été adoptée lors de la fondation de la république en Islande le . Elle succède à la Constitution du Royaume d'Islande entrée en vigueur en 1918, lorsque l'Islande était devenue indépendante mais restait liée au Danemark par un Acte d'Union qui leur conférait le même roi. Depuis 1944, la Constitution a été amendée à 6 reprises.
La Constitution est composée de 80 articles (depuis l'abrogation de l'article 80) répartis en 7 chapitres, auxquels s'ajoutent des dispositions transitoires pour organiser le changement de Constitution.
Celle-ci fait de l'Islande est une république parlementaire multipartiste, et organise les pouvoirs. Le pouvoir législatif appartient à l'Althing, fondé en 930, plus vieux Parlement d'Europe et peut-être du monde, conjointement avec le Président. Le pouvoir exécutif est exercé par le Président, le Premier ministre et son Gouvernement, tandis que les tribunaux possèdent le pouvoir judiciaire.
Institutions
Althing
L'Althing (en islandais Alþingi) est le Parlement monocaméral de l'Islande. Fondé en l'an 930, il s'agit du plus ancien parlement d'Europe, voire du monde. Son fonctionnement ne fut interrompu qu'entre 1800 et 1844, pendant la période de monarchie absolutiste danoise. Dans sa forme contemporaine, le parlement islandais fut réinstitué en 1845, à l'origine en tant qu'organe consultatif auprès du roi de Danemark Christian VIII, et son siège fut établi à Reykjavik, et non plus à Þingvellir. Le grand artisan de l'indépendance de l'Islande, Jón Sigurðsson, en fut un des premiers députés.
L'Althing comprend 63 parlementaires, élus tous les quatre ans au suffrage universel direct au scrutin proportionnel plurinominal à un tour avec listes bloquées. Les dernières élections ont eu lieu le et ont vu sept partis remporter des sièges au Parlement : le Parti de l'indépendance, le Mouvement des verts et de gauche, le Parti pirate, le Parti du progrès, Renaissance, Avenir radieux et Alliance.
Président
Le président de la République est également élu pour quatre ans au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Selon la Constitution, il nomme les ministres et préside leur Conseil. Dans la pratique, il entérine les choix de nomination faits par les partis politiques majoritaires à l'Althing. Il n'exerce d'ailleurs habituellement aucun pouvoir exécutif réel et joue surtout un rôle honorifique. En tant que chef de l'État, il est le représentant du pays à l'étranger.
Le Président dispose cependant de certaines prérogatives importantes. Par exemple, l'article 26 de la Constitution lui accorde un droit de veto sur l'adoption d'une loi par le Parlement, qui lui autorise à faire approuver ou rejeter la loi par un référendum. L'ancien président Ólafur Ragnar Grímsson l'a utilisé à plusieurs reprises, notamment en 2010 et 2011 dans le cadre des deux référendums sur le remboursement de la dette .
Guðni Th. Jóhannesson, élu en 2016, est le sixième président islandais depuis 1944. Il a succédé à Ólafur Ragnar Grímsson, qui occupait cette fonction depuis 1996. L'étendue théorique des pouvoirs détenus par le président fait régulièrement l'objet de débats parmi les juristes islandais : tandis que certaines dispositions de la Constitution lui donnent plusieurs importantes prérogatives, d'autres articles adoptent en effet une orientation contraire.
Gouvernement
Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement dirigé par le Premier ministre et nommé par le Président. Les gouvernements islandais ont presque toujours consisté en une coalition de deux partis ou davantage, étant donné que la majorité des sièges de l'Althing n'a jamais été détenue par un seul parti politique.
En 2009, Jóhanna Sigurðardóttir est devenue la première femme Première ministre en Islande, ainsi que la première chef de gouvernement au monde à s'être ouvertement déclaré homosexuelle.
L'actuel Premier ministre de l'Islande est Bjarni Benediktsson. Il est à la tête d'une coalition gouvernementale tripartite formée de son parti (Parti de l'indépendance) et des partis Avenir radieux et Renaissance, constituée à la suite des élections législatives d'octobre 2016. Il a succédé le à Sigurður Ingi Jóhannsson (Parti du progrès). L'alliance étant rompue, il est démissionnaire depuis le 16 septembre 2017 dans l'attente de nouvelles élections anticipées.
Autorités judiciaires
Le pouvoir judiciaire est composé de deux instances : les Cours ordinaires, tribunaux de districts et de villes, et la Cour suprême d'Islande, au sommet du pouvoir judiciaire islandais.
Tendances politiques et élections
A l'exception du gouvernement de Jóhanna Sigurðardóttir de 2009 à 2013, le Parti de l'indépendance et le Parti du progrès dominent la vie politique du pays depuis les années 1930.
Depuis les élections législatives de 2016, sept partis sont représentés à l'Althing : le Parti de l'indépendance, le Mouvement des verts et de gauche, le Parti pirate, le Parti du progrès, Renaissance, Avenir radieux et Alliance.
Découpage administratif
L'Islande est divisée en régions, circonscriptions, comtés, municipalités. Il y a 8 régions, dont l'utilisation est principalement statistique. Jusqu'en 2003, le découpage électoral pour l'Alþing suivait les régions, mais des circonscriptions électorales spécifiques ont été créées depuis. En effet, le découpage en région donnait plus de poids aux votes dans les régions faiblement peuplées. Le découpage en circonscriptions permet de rééquilibrer les poids respectifs des votes, même si des inégalités subsistent.
L'Islande est traditionnellement divisée en 23 comtés, qui n'ont de nos jours, plus d'importance administrative. Il existe de nos jours 26 sýslumenn, dont les compétences suivent celles des comtés traditionnels.
Enfin, il existe 79 municipalités, chargées de l'administration locale, comme les écoles, les transports, la gestion des déchets… Les municipalités regroupent souvent plusieurs localités.
Politique étrangère
Défense islandaise
L'Islande ne possédant pas d'armée, sa défense est assurée par les États-Unis. Par ailleurs, le pays a également conclu des accords avec l'armée norvégienne, l'armée danoise et d'autres membres de l'OTAN pour sa sécurité intérieure.
Appartenance à des organisations internationales
L'Islande adhère à plusieurs organisations internationales de plus ou moins grande échelle.
Avec les autres pays nordiques, l'Islande entretient des relations privilégiées, en raison notamment des cultures et des histoires communes. Les programmes de coopération s'exercent depuis 1952 essentiellement dans le cadre du Conseil nordique. Le pays a par ailleurs constitué, avec le Groenland et les îles Féroé, un Conseil nordique occidental dont les centres d'intérêt portent principalement sur les questions relatives à l'Atlantique nord.
Le pays participe aussi activement à la vie économique, politique et culturelle de l'Europe. L'Islande fait ainsi partie de l'Association européenne de libre-échange (AELE) et a choisi d'intégrer l'Espace économique européen aux côtés de la Norvège, du Liechtenstein et de l'Union européenne. Elle applique les accords de libre circulation de l'Union nordique des passeports et a donc logiquement aussi rejoint en 1996 l'espace Schengen. Elle participe aussi à de nombreux programmes européens, comme Erasmus.
À la suite de la crise économique de 2008, l'Islande se propose d'avoir l'euro comme monnaie, ce qui aurait diminué en partie l'ampleur de la crise. L'euro étant indissociable de l'adhésion à l'Union européenne, le pays pose officiellement sa candidature le 17 juillet 2009. Cependant, les débats sur la pêche et l'agriculture pourraient bien empêcher cette adhésion. À la suite d'un changement de majorité au parlement, la demande d'adhésion a été gelée le 13 juin 2013, puis est officiellement retirée le 12 mars 2015.
Enfin, le pays est membre de l'ONU, de l'OCDE et de l'OTAN. L'Islande ne possédant pas d'armée, sa contribution à l'OTAN se fait sous d'autres formes (bases militaires et contributions financières pour l'essentiel). Depuis les années 1990, il existe une unité de réponse aux crises pouvant participer à des opérations de maintien de la paix qui a été déployée au sein de plusieurs missions de l'OTAN notamment.
Économie
Après avoir été pendant des siècles un pays à l'économie très modeste, son ratio PIB/habitant est en 2007 le plus élevé au monde : son PIB/hab. ajusté en parité de pouvoir d'achat vaut 40 000 euros. Cette même année, la croissance du produit national brut a été de 2,6 %, pour un taux de chômage de 2,9 %, une inflation de 6,7 %, et un budget de l'État dégageant un surplus.
Pourtant, en septembre 2008, l'État islandais est au bord de la faillite. Il ne peut prendre le contrôle des plus grandes banques du pays en situation de faillite à cause de la crise financière.
Crise financière de 2008
La crise islandaise est la conséquence directe de la politique d'endettement et du gonflement des bilans des principales banques locales, durant les années 2000, à des niveaux dépassant plusieurs fois le PIB de l’Islande. Ce boom bancaire, qui a soutenu la croissance islandaise durant une dizaine d'années, place le pays au bord de la faillite après la défaillance des banques locales.
La crise financière de 2008 en Islande affecte le système économique et bancaire depuis , dans le contexte de la crise économique mondiale de 2008. Pour prévenir l'effondrement du système bancaire islandais, les trois principales banques du pays (Glitnir, Landsbanki et Kaupþing) ont été nationalisées. Toutefois, l'endettement du pays est très élevé et le remboursement de la dette 2009 (3,8 milliards de dollars), soit 12 000 € par habitant, a créé une grave crise politique et sociale. La perfusion du FMI semble insuffisante à résoudre cette crise. La fronde populaire pour ne pas rembourser la dette prend de l'ampleur. L'embarras politique est total. Les créanciers (Royaume-Uni et Pays-Bas) exigent le remboursement. Le dernier accord prévoit que l'Islande puisse étaler ses remboursements de 3,9 milliards d'euros entre juillet 2016 et au maximum 2046, à un taux d'intérêt de 3 % pour le 1,3 milliard d'euros dû à la Haye et de 3,3 % pour le reste, dû à Londres. Le président islandais a mis son veto.
L’Islande a déposé en juillet 2009 une demande de candidature à l'Union européenne, selon certains dans l'espoir de stabiliser son économie et d'adhérer à la zone euro. Pourtant, en 2010, d'autres, dont le prix Nobel d'économie Paul Krugman, avancent au contraire que c'est grâce au contrôle de sa monnaie — qui aurait été impossible avec l'euro — que l'Islande a pu rapidement sortir de la crise, notamment via une dévaluation qui a relancé ses exportations. Le 24 février 2010, la commission européenne a recommandé l'ouverture de négociations concernant l'entrée de l'Islande dans l'Union européenne. Bruxelles a estimé que l'Islande était déjà à un stade suffisamment avancé de préparation, dans les domaines politique, économique et législatif. Reykjavik applique, en effet, déjà près des trois quarts des lois européennes nécessaires pour une adhésion à l'UE, ce qui va accélérer le processus.
Après la crise de 2008, l'Islande a aussi reconnu que, parce qu'elle avait sa propre devise monétaire, son économie était très volatile. Voilà pourquoi ses dirigeants ont adressé une demande à Ottawa afin de savoir s'il était envisageable pour l'Islande d'utiliser la monnaie du Canada, le dollar canadien, car le Canada est le pays ayant le mieux résisté à la crise économique, donc celui ayant l'économie la plus stable.
En janvier 2016, les sources officielles annoncent que le taux de chômage est retombé à un chiffre (1,9 %) proche de ce qu'il était avant la crise de 2008 (1,3 %). En novembre 2015, le Premier ministre Sigmundur Davíð Gunnlaugsson avait déclaré que l'Islande n'aurait pas pu sortir de la crise si elle avait été membre de l’Union européenne et si, comme l'Irlande ou la Grèce, elle avait été obligée de prendre la responsabilité des dettes des banques en faillite.
Économie traditionnelle
L'économie traditionnelle de l'Islande dépend fortement de la pêche et de ses débouchés, qui comptent pour près de 60 % de ses revenus à l'exportation. La santé de l'économie est tributaire des conditions du marché des produits de la mer.
Les années 1900 comptaient 77 % d'agriculteurs, ils ne sont plus, au début du XXIe siècle, que 4 %. Les terres arables en Islande représentent moins de 1 % de la surface de l'île. Cependant, l'utilisation de la géothermie permet de chauffer des serres, comme à Hveragerði, ce qui permet au pays de se fournir en certains aliments qu'on ne pourrait pas cultiver autrement sur l'île. Ainsi l'Islande est le premier pays européen (hors outre mer français) producteur de bananes.
La protection de la pêche et de l'agriculture fait partie des principales raisons qui retiennent l'Islande d'adhérer à l'Union européenne et qui l'a poussée à abandonner sa candidature le .
Production d'énergie
Les énergies renouvelables constituent aujourd'hui un secteur de pointe de l'économie du pays et l'un des piliers de sa politique énergétique. 70 % de l'énergie du pays provient des énergies renouvelables.
Plus de 99 % de l'électricité du pays est produite par l'énergie hydraulique et par l'énergie géothermique. La plus grande centrale électrique géothermique se trouve à Hellisheiði, alors que le controversé barrage de Kárahnjúka est depuis 2009 la plus grande centrale hydraulique du pays.
Malgré tout, les Islandais émettent 10 tonnes de CO2 de gaz à effet de serre par habitant, ce qui est plus élevé que les émissions de gaz à effet de serre d'un Français (2,30 tonnes en 2002). Ceci est dû à l'utilisation de moyens de transport personnels.
En 2003, l'Islande est le premier pays au monde avec des stations-services qui mettent à disposition de l'hydrogène pour les véhicules qui fonctionnent grâce à une pile à combustible. C'est aussi un des seuls pays capables de produire de l'hydrogène en quantité suffisante et à des prix raisonnables, en raison de l'abondante énergie géothermique disponible sur l'île.
Industrie de l'aluminium
L'Islande est autosuffisante énergétiquement grâce à la géothermie et l'hydroélectricité. Et ce pays possède un important potentiel énergétique, bien supérieur aux besoins de sa population. L'Islande a donc envisagé la construction d'un câble sous-marin de plusieurs milliers de km, permettant d'exporter son énergie excédentaire vers l'Europe. Devant le coût d'un tel projet et celui d'exporter cette énergie à de telles distances, l'Islande a préféré inviter les industries à haute consommation énergétique à investir dans le pays. Le grand nombre d'usines d'aluminium installées depuis 40 ans en Islande reflète cette stratégie économique.
En aval du Vatnajökull, le plus grand glacier d'Europe, le complexe hydroélectrique de Kárahnjúka, avec un barrage principal haut de 198 mètres, produisant 590 MW, alimente une usine d'aluminium Alcoa, qui produit 322 000 tonnes par an et emploie neuf cents personnes. Cette usine productrice d'aluminium se trouve dans l'est du pays, où les emplois sont rares.
Pour réaliser ce barrage, la Compagnie d’électricité islandaise a créé le troisième lac du pays et immergé 57 km2 de terres sauvages. Ce barrage a fait aussi disparaître cinquante chutes ou cascades en bloquant le fleuve Jökulsá á Brú. Des écologistes se sont opposés par conséquent à sa construction, et arguent que très peu d'Islandais ont sollicité un emploi auprès d'Alcoa, et que par conséquent cette usine n'enrayera de toute façon pas la désertification de cette région, principale raison du soutien gouvernemental. La compagnie Alcoa a construit son usine à Reyðarfjörður pour utiliser l'énergie bon marché du barrage de Kárahnjúkar et n'est pas tenue de respecter les émissions de CO2. L'alumine, le dérivé du minerai de bauxite, est importé des tropiques et l'aluminium est ré-exporté par bateau en Europe, dégageant ainsi des excédents pour le pays.
Avec le déclin des pêcheries familiales, la plupart des villages côtiers meurent peu à peu. Les défenseurs des producteurs d'aluminium affirment que cette industrie est nécessaire pour revitaliser les zones rurales, alors que les écologistes préconisent de nouveaux parcs nationaux pour renforcer le tourisme, secteur en croissance très rapide.
Tourisme
Le tourisme en Islande représente un secteur important de l'économie avec presque 1 million de visiteurs étrangers en 2014, soit le triple de la population du pays. D'après les estimations, ce chiffre devrait atteindre 1,7 million en 2016. En 2008, l'activité touristique représentait 14 % des revenus du pays et 5,2 % des emplois.
Plus des deux tiers des touristes d'Europe centrale ou du sud viennent en été, ainsi que la moitié des touristes américains et scandinaves. Par contre, les touristes anglais visitent le pays aussi bien en été qu'en hiver.
La saisonnalité est très marquée, avec, en 2011, un taux de remplissage des chambres de 65 % en juillet, contre 15 % en janvier. En l'absence de domaines skiables significatifs (l'Islande a peu de tradition dans ce domaine, contrairement à ses voisins scandinaves), le déséquilibre entre saisons est exacerbé suivant les régions : la capitale héberge deux fois plus de touristes en été qu'en hiver et ce rapport dépasse 12 dans l'arrière-pays.
Les trois sites touristiques les plus fréquentés d'Islande sont nommés « cercle d'or » : il s'agit du parc national de Þingvellir, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO où l'Althing fut fondé en l'an 930, les chutes de Gullfoss, ainsi que le champ géothermique de Geysir.